Donald Trump a été inculpé ce mardi 1er août pour ses tentatives d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, une accusation très grave contre l’ex-président auparavant doublement poursuivi au pénal.

Fait sans précédent pour un ancien président  américain, il pourrait se voir contraint  de se présenter  devant un tribunal en pleine campagne électorale l’année prochain alors qu’il est le mieux côté des primaires républicaines. Il se retrouve  inculpé de « complot à l’encontre de l’État américain », d’entrave à une procédure officielle et d’atteinte aux droits électoraux après une enquête conduite par le procureur spécial Jack Smith.

 

« Malgré sa défaite, le prévenu était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, le prévenu a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu’il avait en fait gagné », précise l’acte de mise en accusation.

 

« Ces allégations étaient fausses et le prévenu savait qu’elles étaient fausses », est-il indique. « Mais il les a répétées et largement diffusées malgré tout », selon le document, qui affirme que Donald Trump a lancé « son projet criminel » quelques jours après le scrutin. Le document mentionne aussi six autres personnes également inculpées, sans révéler leurs noms.

Lors d’une allocution à Washington, Jack Smith a déclaré qu’il voulait un « procès sans délai ». Une première comparution préliminaire a été fixée au 3 août devant un tribunal fédéral de la capitale. L’attaque du Capitole, qui s’est produite le 6 janvier 2021 après des semaines de désinformation, « était un assaut sans précédent contre le siège de la démocratie américaine », a-t-il ajouté.

Et « elle a été encouragée par des mensonges. Des mensonges de l’accusé destinés à entraver une fonction essentielle de l’État américain : le processus par lequel la nation collecte, compte et certifie les résultats de l’élection présidentielle ».

Il s’agit des accusations les plus graves et lourdes de conséquences  à être portées contre l’ex-chef de l’État, déjà poursuivi au dans l’affaire de la gestion des documents confidentiels de la Maison Blanche et celle des paiements suspects à une ancienne actrice de films X.

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