De par la pandémie, les inégalités économiques touchent encore plus durement les femmes et les minorités. Ces populations représentent celles qui sont à la fois les plus précarisées et les plus présentes dans les secteurs soit frappés d’interdiction, soit exposés au virus.


740 millions de femmes dans le monde, travaillent dans le secteur informel, un secteur où les effets de la pandémie ont été particulièrement sensibles puisqu’il s’agit souvent de services à la personne. Le revenu de ces femmes a reculé de 60 % en 2020. Le résultat est que 112 millions de femmes parmi les plus pauvres ont perdu revenus ou emplois.

Les femmes sont « surreprésentées dans les métiers les plus précaires et les moins bien rémunérés », mais aussi dans les emplois à temps partiel.

Cela est particulièrement vrai pour les mères isolées qui travaillent deux fois plus à temps partiel que les mères en couple. Ces femmes, en France, se sont les plus présentées au Secours catholique, cette année 2020. Cette question de la pauvreté féminine est « l’angle mort des politiques publiques » ; voir le manque de 350 000 places de crèches en France, alors que le gouvernement n’en a ouvert que 4 260 depuis 2018. En Martinique, la pandémie a frappé durement bien plus les femmes et les migrantes.

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