Le leader de l’Alliance nationale pour la transformation de Trinité-et-Tobago, Gary Griffith, a publié une déclaration dans laquelle il reproche au Premier ministre Keith Rowley d’avoir critiqué le leader de l’opposition de Sainte-Lucie, Allen Chastanet.

M. Griffith est un ancien commissaire de police et ministre de la sécurité nationale de Trinité-et-Tobago.

Il a publié une déclaration mercredi après que le Premier ministre Rowley a qualifié M. Chastanet de “Trump tropical”.

Lundi, M. Chastanet s’est adressé à une assemblée générale du Congrès national uni (UNC) de l’opposition à Trinité-et-Tobago, au cours de laquelle il a déclaré qu’il y avait de l’espoir pour faire face à la montée de la criminalité dans les Caraïbes.

L’ancien Premier ministre de Sainte-Lucie a également évoqué plusieurs mesures visant à résoudre les problèmes de criminalité dans la région.

Gary Griffith a déclaré que l’attaque du Dr. Keith Rowley contre Chastanet démontrait un manque de diplomatie et de prévoyance.

La déclaration complète de Gary Griffith figure ci-dessous :

La National Transformation Alliance (NTA) souhaite exprimer son inquiétude quant à la qualification de l’ancien Premier ministre et actuel leader de l’opposition de Sainte-Lucie, Allen Chastanet, de “Tropical Trump” par Keith Rowley.

Nous demandons également des éclaircissements sur la question de savoir si l’étiquette était basée sur la composition ethnique du leader de l’opposition ou si ses politiques étaient similaires à celles de Donald Trump. S’il n’y a pas de preuve de ce dernier point, le commentaire de Rowley devient un sifflet racial, conçu pour attaquer et diviser, une fois de plus.

Non seulement le commentaire de Rowley est irrespectueux à l’égard de Chastanet, mais il donne également une image négative de Donald Trump lui-même.

Le commentaire était destiné à véhiculer une image négative, et indépendamment des opinions personnelles sur Trump, le fait est qu’il pourrait potentiellement être le prochain président des États-Unis d’ici la fin de l’année. Les États-Unis sont l’allié économique et de sécurité nationale le plus important de Trinité-et-Tobago.

La colère et l’amertume constantes de Keith Rowley à l’égard de tous ceux qui ne sont pas alignés sur le PNM, les considérant automatiquement comme des ennemis, représentent un danger important.

Son incapacité à penser trois fois plus loin et à anticiper les conséquences de ses actions soulève d’importantes questions : Si Chastanet et Trump reviennent au pouvoir et que, malheureusement, Rowley reste au pouvoir, quel sera l’impact sur les relations diplomatiques et commerciales entre notre nation et la leur ?

Rowley essaierait-il de minimiser l’attaque injustifiée en la qualifiant de plaisanterie lors de ses rencontres avec ces dirigeants ? Comment Chastanet et Trump accueilleraient-ils Rowley, surtout si les discussions avaient lieu dans leurs pays respectifs ?

Par ailleurs, quel est le “crime” de Chastanet ? En rejoignant la plateforme anti-criminalité de l’UNC pour plaider en faveur d’une voix plus forte pour les citoyens de la région représentés par les partis d’opposition ? Ou était-ce l’appel à davantage d’efforts régionaux pour lutter contre la criminalité ?

Cette débâcle diplomatique montre à quel point Rowley peut être incontrôlable et sans classe lorsqu’il se crée un ennemi dans sa tête. Elle met également en lumière les trois plus grandes craintes de Rowley : l’union des peuples, la possibilité pour les gens de s’exprimer et tout ce qui peut gêner les criminels. C’est un nouvel exemple des raisons pour lesquelles Keith Rowley n’est pas apte à diriger.

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