The Conversation

  1. Frédérick LemarchandProfesseur de sociologie, directeur du CERREV, Université de Caen Normandie

 

Test d’une pile à hydrogène. Shutterstock

Envisager des parcs photovoltaïques ou éoliens démesurés, coûtant plusieurs milliards d’euros, nécessitant des infrastructures de transport dignes de installations nucléaires et inappropriables par les citoyens est-il raisonnable ?

Inversement, la multiplication d’unités individuelles, faisant de chacun un producteur « responsable » de son énergie est-il souhaitable ?

Des échelles de gouvernance territoriales intermédiaires sont-elles possibles ? Avec quel mode de gouvernance ?

Pour l’heure, la « transition énergétique » telle qu’envisagée par les États développés – et les lobbies qui les influencent : pétrole, automobile, banques – et basée sur la production industrielle de moyens coûteux et complexes, tels que l’hydrogène, est le meilleur moyen de parler de transition… sans la réaliser.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version