De quoi s’agit-il?

L’approche «Un monde, une santé» s’applique à la conception et la mise en œuvre de programmes, de politiques, législations et travaux de recherche pour lesquels plusieurs secteurs communiquent et collaborent en vue d’améliorer les résultats en matière de santé publique.

Cette approche est particulièrement pertinente dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la lutte contre les zoonoses (maladies susceptibles de se transmettre de l’animal à l’homme et inversement, comme la grippe, la rage et la fièvre de la vallée du Rift) et de la lutte contre la résistance aux antibiotiques (qui survient quand les bactéries changent après avoir été exposées aux antibiotiques et deviennent plus difficiles à traiter).

Pourquoi avons-nous besoin de cette approche?

De nombreux microbes infectent aussi bien l’homme que l’animal, car ils vivent dans les mêmes écosystèmes. Les efforts d’un seul secteur ne peuvent prévenir ou éliminer le problème. Pour prévenir efficacement la rage chez l’homme, par exemple, il est indispensable de cibler la source animale du virus (par exemple, en vaccinant les chiens).

Les informations concernant les virus grippaux circulant chez les animaux sont essentielles pour la sélection des virus utilisés dans les vaccins humains servant à empêcher les pandémies de grippe. Des microbes résistants aux médicaments peuvent se transmettre de l’homme à l’animal et inversement, par contact direct entre les animaux et les humains ou par des aliments contaminés, et une approche bien coordonnée chez l’homme et chez l’animal est donc nécessaire pour les endiguer efficacement.

Pourquoi est-elle efficace?

De nombreux professionnels aux compétences multiples, actifs dans différents secteurs tels que la santé publique, la santé animale, la santé végétale et l’environnement, doivent unir leurs forces à l’appui des approches «Un monde, une santé».

Pour détecter, traiter et prévenir efficacement les flambées épidémiques de zoonoses et les problèmes de sécurité sanitaire des aliments, ces secteurs devraient mettre en commun leurs données épidémiologiques et leurs données de laboratoire. Les responsables des administrations publiques, les chercheurs et les travailleurs travaillant aux niveaux local, national, régional et mondial devraient mettre en œuvre des interventions conjointes pour répondre aux menaces qui pèsent sur la santé

L’OMS travaille en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) afin de promouvoir des réponses multisectorielles face aux risques alimentaires, aux risques issus des zoonoses et aux autres menaces pour la santé publique à l’interface homme-animal-écosystème, et donner des orientations sur la façon de les réduire.

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