Le Premier ministre Philip J. Pierre et le gouverneur de la Banque centrale des Caraïbes orientales (BCE) Timothy Antoine ont salué le lancement du Fonds d’investissement mondial de la Banque de Sainte-Lucie (BOSL).

Selon la BOSL, le fonds est une opportunité d’investissement gérée de manière professionnelle.

Il regroupe l’argent de nombreux investisseurs pour investir dans des actions, des obligations ou d’autres titres, les investisseurs partageant les rendements et les risques.

Le Premier ministre Pierre, responsable des finances, s’attend à ce que le fonds favorise l’efficacité, stimule l’innovation, réduise les coûts de transaction et offre davantage d’options d’investissement.

“Le BOSL est connu pour son excellence, et nous sommes certains que ces normes seront maintenues”, a écrit le Premier ministre de Sainte-Lucie sur Facebook.

M. Pierre a déclaré que le gouvernement de Sainte-Lucie était extrêmement satisfait de l’entrée de la Banque de Sainte-Lucie dans le secteur des fonds communs de placement.

“En tant que gouvernement, nous cherchons à créer un environnement favorable à un secteur financier compétitif au niveau mondial, bien réglementé, diversifié, axé sur le marché et adapté à nos réalités locales”, a-t-il déclaré.

Selon M. Pierre, la société de gestion de fonds de la Banque de Sainte-Lucie s’inscrit parfaitement dans cette vision.

Le gouverneur de la BCE, Timothy Antoine, a également salué l’initiative de la BOSL.

Il a expliqué que la BOSL était devenue la première banque indigène de l’Union monétaire des Caraïbes orientales (ECCU) à le faire.

Il a déclaré que le lancement du Fonds mondial d’investissement de la BOSL renforçait le défi “Big Push” de la BCE.

En ce qui concerne ce défi, le gouverneur de la BCE a rappelé que l’année dernière, lors du lancement de la célébration du 40e anniversaire de son institution, il avait posé la “question provocante” de savoir ce qu’il faudrait faire pour doubler la taille de l’économie de l’union monétaire au cours de la prochaine décennie.

“Cela signifie passer de 21 milliards à 42 milliards”, a-t-il expliqué.

Pour Sainte-Lucie, cela signifie passer de 5,5 milliards à 11 milliards.

M. Antoine a également fait remarquer que la création de richesses, l’un des moteurs qu’il a identifiés dans la “grande offensive”, est une voie importante vers la prospérité et la résilience, tandis que l’amélioration de l’éducation financière est “impérative et urgente”.

“J’ai attiré l’attention sur le fait que près de trois personnes sur cinq aux États-Unis, soit 60 %, investissent dans le marché boursier américain. En revanche, seulement une personne sur vingt-cinq dans l’ECCU, soit quatre pour cent, investit sur le marché des valeurs mobilières des Caraïbes orientales”, a-t-il rappelé.

En outre, il a proposé de porter ce chiffre à une personne sur cinq, soit vingt pour cent, au cours de la prochaine décennie.

Antoine a déclaré que le lancement du BOSL Global Investment Fund est conforme à l’orientation stratégique de la BCE, y compris l’inclusion financière et la création de richesse.

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