Dominica News Online –
Côte de la Dominique
En collaboration avec le Projet des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le gouvernement de la Dominique s’apprête à organiser un atelier national pour les parties prenantes le mercredi 12 juin 2024, avec pour objectif principal de renforcer la résilience climatique des communautés et des écosystèmes dans les régions côtières. L’atelier, prévu de 9h00 à 16h30, aura lieu au Prevo Cinemall à Roseau et comprendra des discours de représentants du ministère des finances, du développement économique, de la résilience climatique et de la sécurité sociale, du ministère de l’agriculture, de la pêche, de l’économie bleue et verte, et du projet des Nations unies pour l’environnement.
Au cours de l’atelier, les participants discuteront du renforcement des processus nationaux et locaux de planification de l’adaptation, de la mise en œuvre de mesures de protection des côtes et de l’augmentation des investissements du secteur privé dans les pratiques d’adaptation au climat afin de faciliter une récupération rapide après des événements liés à des ouragans. En outre, les discussions porteront sur les stratégies visant à améliorer l’utilisation des informations climatiques dans la prise de décision au sein des secteurs de la finance et de l’assurance.
Cet atelier marquera le début officiel de la phase de consultation des parties prenantes en vue de l’élaboration d’une proposition de financement du Fonds vert pour le climat (FVC) pour le projet intitulé “Développer une gestion intégrée des zones côtières résiliente au climat en Dominique.” Cette initiative vise à ouvrir la voie à l’exécution d’une stratégie globale destinée à atténuer les dommages causés par les ouragans et les inondations le long des zones côtières de la Dominique.
Un communiqué du cabinet du Premier ministre précise que “le projet répond aux défis posés aux communautés côtières par le changement climatique, notamment les dommages causés aux infrastructures par les inondations terrestres et côtières et les ondes de tempête ; et l’impact des ouragans sur les actifs naturels tels que les récifs coralliens, entraînant la perte des moyens de subsistance, notamment dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture et du tourisme”.