Évêque de Kinshasa (RDC), le cardinal Fridolin Ambongo a affirmé lors d’un rassemblement du mouvement Famille chrétienne à Kinshasa le 16 janvier que “l’Occident” était en “perte de vitesse en termes de valeur”. “Petit à petit, ils vont disparaître”, assure-t-il encore.Il est l’une des grandes voix de l’Église en Afrique. Évêque de Kinshasa (RDC) et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), le cardinal Fridolin Ambongo a tenu des propos sans concession à l’égard de l’Occident et des Occidentaux. « Comme l’Occident n’aime pas les enfants, ils [les Occidentaux, ndlr] veulent s’attaquer à la cellule de base de l’humanité qui est la famille », a-t-il affirmé lors d’un rassemblement du mouvement Famille chrétienne à Kinshasa le 16 janvier.

Une voix forte sur Fiducia Supplicans

Le cardinal Ambongo s’est récemment distingué en expliquant comment il a convaincu le pape François de revenir Fiducia Supplicans et l’autorisation des bénédictions pour les couples homosexuels en Afrique, lors d’une rencontre avec une communauté catholique en République démocratique du Congo, le 16 janvier. Il a affirmé avoir agi « dans l’esprit de communion, de synodalité avec le pape François et avec le préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi », le cardinal Victor Manuel.

L’archevêque de Kinshasa n’est pas le premier prélat du continent africain à s’inquiéter du déclin de l’Occident. Le cardinal guinéen Robert Sarah a déjà partagé à plusieurs reprises son inquiétude quant à l’Occident. « L’Occident est devenu le tombeau de Dieu », écrivait-il ainsi en 2017, alors qu’il était préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dans les colonnes de la revue italienne Vita e pensiero. « La culture occidentale a été organisée comme si Dieu n’a pas existé (…) l’homme ne sait pas, ni qui il est ni où il va ». Un an auparavant, il partageait le même constat au Figaro : « La civilisation occidentale est comme un homme ivre qui marcherait à proximité d’un gouffre. Certains pas l’en rapprochent, d’autres l’en éloignent », soulignait-il « Mais il ne sait pas exactement où est le bord du gouffre. Alors il peut arriver qu’un simple petit pas de plus vers le bord du gouffre provoque la catastrophe définitive. »

Agnès Pinard Legrypublié le 24/01/24 Sur le site Aleteia

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