Les présidents de la Réunion, Guadeloupe, Martinique et Guyane ont appelé au retrait immédiat de la réforme électorale en Nouvelle-Calédonie, déclenchant des violences depuis six jours. Le 19 mai, Huguette Bello (Réunion), Ary Chalus (Guadeloupe), Serge Letchimy (Martinique) et Gabriel Serville (Guyane), soutenus par près de vingt parlementaires, ont publié un appel pour apaiser la situation. Cette réforme vise à modifier le corps électoral pour les élections en Nouvelle-Calédonie-Kanaky, ce que les indépendantistes considèrent comme défavorable.

 

Les élus critiquent la réponse sécuritaire du gouvernement, qui a imposé des mesures strictes telles que des interdictions de circulation, des assignations à résidence, des perquisitions et l’envoi de policiers et de gendarmes supplémentaires. Ils estiment que ces actions risquent d’aggraver la violence au lieu de rétablir le calme. Selon eux, le retrait de la réforme est une condition préalable à la reprise d’un dialogue apaisé.

 

Les tensions en Nouvelle-Calédonie ont éclaté lors de l’examen parlementaire de la réforme, entraînant des émeutes ayant fait six morts : un Caldoche, trois Kanaks et deux gendarmes. L’état d’urgence a été déclaré sur le territoire ultramarin, avec de nouveaux renforts des forces de l’ordre et la coupure du réseau social TikTok. Malgré ces mesures, les violences continuent.

 

Thibaut Charles

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