De quoi peut-être régler l’un des très gros points faibles de son candidat actuel.


Repéré par Thomas Burgel sur Business Insider


Bien que ces annonces précoces soient à prendre avec toutes les pincettes d’usage, c’est une lumière au bout du tunnel, ou du moins une ampoule au milieu de la crise: les candidats-vaccins de Pfizer et de Moderna semblent, affirment les deux firmes, être efficaces.

Contrairement au vaccin concocté par Moderna, celui de Pfizer et de BioNtech souffre néanmoins d’un inconvénient majeur. Il nécessite d’être stocké à de très basses températures (-70°C), dans des réfrigérateurs spécialisés dont la chaîne logistique, qui prendra en charge la diffusion du sérum, du transport aux hôpitaux, est loin d’être toujours dotée.

Sans qu’il ne soit possible de déterminer si l’annonce est d’ordre réellement scientifique ou si son but est de rassurer les investisseurs et investisseuses qui pourraient préférer miser sur Moderna, le chief scientist de Pfizer a déclaré à Business Insider être déjà au travail sur une seconde version du vaccin.

Powder power

«Nous réfléchissons à plusieurs possibilités pour les vaccins de nouvelle génération», a ainsi expliqué Mikael Dolsten à Business Insider. «Pour le Covid-19, je pense que nous lancerons l’année prochaine un vaccin sous forme de poudre.»

Celui-ci résoudrait le problème (peut-être) principal du premier, en ne nécessitant qu’une réfrigération normale, et pouvant donc s’insérer plus simplement dans la chaîne logistique médicale.

C’est particulièrement crucial pour les nombreux pays ne disposant pas des moyens nécessaires pour s’équiper en dispendieux congélateurs médicaux, mais le problème se pose aussi dans les systèmes de santé des pays développés, lancés dans une course contre la montre pour mettre la main sur ces précieux frigos.

 

 

 

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