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C’est la première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la Paix. Voici l’histoire hors du commun de Wangari Maathai.

Wangari Maathai est née le 1er avril 1940 au Kenya, alors colonie britannique. Fille de paysans kikuyu, elle obtient à 20 ans une bourse pour aller étudier la biologie aux États-Unis. Elle est la première femme d’Afrique centrale et de l’Est à décrocher un doctorat.

En guerre contre la déforestation

Le Kenya connaît alors une importante déforestation impactant plusieurs ressources. À 37 ans, Wangari Maathai décide de replanter des arbres et fonde le Green Belt Movement qui s’étendra ensuite à d’autres pays africains. Elle se donne alors pour mission de construire des “ceintures vertes”, gérées par des femmes autour des villes et des villages. Les dizaines de millions d’arbres replantés facilitent l’accès au bois et à l’eau et limitent l’érosion. À 39 ans, elle divorce de son mari. Ce dernier lui reprochait d’être “trop instruite”, “trop brillante” et “trop difficile à contrôler”.

Prix Nobel de la paix

À partir des années 1990, elle lutte contre la politique autoritaire du président Daniel Arap Moi et plusieurs projets de défrichages à Nairobi. Plusieurs fois blessée ou emprisonnée à cause de son activisme, elle est élue au parlement kenyan en 2002 avec 98 % des voix. L’année suivante, elle devient ministre de l’Environnement.

À 64 ans, elle reçoit le Prix Nobel de la paix pour “sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix“. Elle est la première femme africaine à le recevoir. “Nous devons aider la Terre à soigner ses blessures et en même temps soigner les nôtres“, déclarait-elle.

Wangari Maathai est morte à 71 ans, des suites d’un cancer.

 

 

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