St. Lucia Times.
Lors d’une intervention enflammée à la session parlementaire de mardi, le vice-Premier ministre et ministre du Tourisme et de l’Investissement, Dr Ernest Hilaire, a annoncé son intention de prendre des mesures décisives contre ceux qui, selon lui, ont « fait de fausses allégations à son encontre ».
Dr Hilaire a notamment ciblé Nancy Charles, une membre influente de l’opposition (United Workers Party – UWP), qu’il accuse de propager des mensonges sur sa gestion et sa conduite personnelle. « Le cas le plus étrange, c’est Nancy Charles », a-t-il déclaré. « Elle a été partout, surtout la semaine dernière, disant beaucoup de choses… y compris en diffusant un enregistrement de Michael Holding sur un événement lié au cricket des Antilles en décembre 2013. »
Hilaire a fermement réfuté ces accusations, précisant qu’il était alors Haut-commissaire de Sainte-Lucie au Royaume-Uni et qu’il n’occupait aucun poste au sein du West Indies Cricket Board à cette époque. Il a qualifié ces affirmations de « distorsions délibérées ».
En réponse, il a annoncé des actions légales imminentes contre Nancy Charles. « Nancy Charles recevra une lettre aujourd’hui, ou demain au plus tard, pour comparaître devant un tribunal et prouver tout ce qu’elle a dit », a-t-il affirmé. « Cela commence avec Nancy Charles aujourd’hui. »
Hilaire, qui est également député de Castries Sud, a décrit les attaques contre lui comme incessantes, évoquant notamment des accusations concernant l’acquisition d’un véhicule Range Rover. « Monsieur le Président, cela n’arrête jamais. Des ministres, des amis, des gens du monde entier entendent ces allégations », a-t-il déploré.
Il a également signalé un changement dans sa stratégie politique, promettant d’adopter une posture plus combative en 2025. « L’année prochaine, je serai un combattant politique », a-t-il déclaré, précisant qu’il s’engagerait dans un « combat politique » plutôt qu’un affrontement physique.
Hilaire a conclu en soulignant que sa riposte se déroulera sur deux fronts : d’une part, les tribunaux, où il compte faire répondre ses détracteurs, et d’autre part, le terrain politique, en se concentrant sur sa circonscription et au-delà. « Quiconque prétend avoir des preuves de corruption devra se présenter devant un tribunal pour les prouver », a-t-il affirmé.