Il y a 3 ans, nous avions été frappés par l’annonce de présence de résidus de pesticides en quantité moins négligeables que prévus dans les grands crus du Bordelais. Une nouvelle étude y a trouvé, en 2017, “Trois fois moins de pesticides dans les vins de Bordeaux qu’il y a quatre ans »…

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.12.2017 à 20h50

  • L’UFC-Que choisir a fait rechercher 177 molécules dans trente-huit grands crus bordelais. Les résultats sont « plutôt révélateurs d’efforts accomplis dans ce domaine ».
  • Toujours des résidus de pesticides mais trois fois moins que lors de tests en 2013, rapporte mercredi 27 décembre l’UFC-Que choisir.
  • L’association de consommateurs a fait rechercher 177 molécules dans 38 grands crus de Bordeaux (des millésimes datant de 2014) et dans deux vins non classés (un de 2014 et un de 2015). Comme craint, « la plupart des bouteilles que nous avons analysées sont contaminées et contiennent d’une à six molécules », écrit Que choisir. « Au total, 11 composés chimiques de synthèse différents ont été détectés », selon l’association.
  • Exception notable soulignée par le magazine : trois bouteilles ne présentent aucune trace de pesticide — Château Durfort-Vivens, Château Pontet-Canet, Château Clerc Milon — et quatre ne contiennent que des traces trop faibles pour être quantifiées — Château Beychevelle, Alter Ego de Palmer, Château Malescot–Saint-Exupéry. « Trois bouteilles sans résidus sur quarante testées : ces résultats peuvent sembler inquiétants. Ils sont plutôt révélateurs d’efforts accomplis dans ce domaine », relève-t-il.
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  • De 268 µg/l à 91 µg/l
  • En 2013, un test portant sur 92 bouteilles en provenance de toute la France avait ainsi démontré « une contamination générale des vins. Ceux issus du Sud-Ouest n’étaient pas en reste : trente-trois molécules différentes avaient été détectées, dont deux interdites en France », souligne l’association, soit « trois fois plus qu’aujourd’hui ».
  • En outre, il y a quatre ans, les bouteilles contenaient « en moyenne 268 µg/l de résidus. Même si ce calcul a peu de signification toxicologique, on ne peut que se féliciter de voir cette moyenne descendre à 91 µg/l », dit l’UFC-Que choisir.
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  • Les molécules détectées ne sont ni cancérogènes, ni mutagènes ou reprotoxiques, ni considérées comme des perturbateurs endocriniens, à l’exception de l’iprodione, un fongicide présent « en très faible quantité » dans trois vins (Château Prieuré-Lichine, L’Héritage de Chasse-Spleen, Mouton-Cadet), précise l’UFC-Que choisir. Pour l’ensemble des vins analysés, « aucun dépassement des limites maximales de résidus autorisées » n’a été détecté.
  • En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/12/27/trois-fois-moins-de-pesticides-dans-les-vins-de-bordeaux-qu-il-y-a-quatre-ans_5235067_1652666.html#elCSDfTA83qjtRcw.99
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