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Le volcan La Soufrière à St Vincent et les Grenadines. (Crédit photo : NEMO)
L’anomalie thermique détectée au volcan La Soufrière au cours du week-end n’a pas persisté, selon les dernières observations des experts qui surveillent l’activité volcanique.
“La faible anomalie thermique détectée pour la première fois par le système de détection de points chauds FIRMS de la NASA le dimanche 6 octobre 2024, au sommet du volcan La Soufrière, n’a pas persisté jusqu’au mardi 8 octobre”, a déclaré l’Organisation nationale de gestion des urgences (NEMO).
Cet avis a été émis par le Centre de recherche sismique (SRC) basé à l’Université des Indes occidentales (UWI) de St. Augustine, Trinité-et-Tobago, à la suite d’une visite sur le terrain au sommet du volcan par l’Unité de surveillance de la Soufrière (SMU) de la NEMO, le mardi 8 octobre.
La NEMO-SMU a alors constaté “qu’aucune activité inhabituelle n’était visible dans le cratère”.
L’équipe a également indiqué qu’il n’y avait “pas de changements significatifs dans la composition des gaz provenant des évents du cratère”, d’après les données recueillies le 4 octobre.
Les autorités ont proposé plusieurs explications possibles pour la détection de la chaleur de dimanche, indiquant qu’elle était “probablement associée à des changements temporels au sommet, qui peuvent avoir inclus un feu de soufre dans le cratère, une augmentation du dégazage des fumerolles ou une petite éruption phréatique (vapeur) qui peut avoir exposé des roches sous-jacentes plus chaudes”.
Malgré le retour à la normale des températures relevées, les autorités préviennent que des risques subsistent. “Les dangers potentiels associés à la présence de dégazage dans les évents du cratère peuvent encore exister pendant un certain temps, car le volcan subit des fluctuations périodiques de l’activité de fond”, a déclaré NEMO.
Pour la sécurité du public, les responsables soulignent que “les visites non autorisées au sommet du volcan sont interdites”.
La surveillance continue est assurée par l’unité de surveillance de la Soufrière du NEMO et le SRC, qui suivent les changements grâce à “l’inspection visuelle du cratère pour suivre les changements en cours (par exemple, les glissements de terrain dans le cratère ; une activité fumerolienne nouvelle et/ou plus vigoureuse) et l’instrumentation de toutes les stations sismiques”.