Le 7 décembre, sept associations de protection animale en Martinique se sont rassemblées devant la SPA à Carrère, pour protester contre les euthanasies massives d’animaux, dénonçant des pratiques qu’elles jugent cruelles et contraires à l’éthique. Cette mobilisation fait suite à des accusations de maltraitance qui ont ébranlé l’opinion publique et suscité des débats animés sur la gestion des animaux abandonnés.
Revendications et solutions proposées
Les associations réclament des mesures concrètes pour réduire le recours à l’euthanasie et améliorer la condition animale :
• Programmes de stérilisation : Elles soulignent l’urgence de mettre en place des initiatives accessibles pour limiter la surpopulation animale et prévenir les abandons.
• Refuges adaptés : La création de structures mieux équipées et suffisamment dimensionnées pour accueillir les animaux errants est au cœur de leurs revendications.
• Sensibilisation et éducation : Les associations appellent à des campagnes visant à responsabiliser les propriétaires d’animaux et à encourager l’adoption.
• Réseaux de bénévoles : Elles proposent de développer des réseaux de soutien pour renforcer les actions sur le terrain.
Une marche blanche pour honorer les victimes
En hommage aux animaux décédés, une marche blanche a rassemblé des habitants et militants. Ce geste symbolique traduit une volonté collective de changement et d’amélioration des conditions de vie des animaux en Martinique.
Réactions et tensions
Face aux accusations, la Société Protectrice des Animaux (SPA) de Martinique se défend, dénonçant un “acharnement” et envisageant des actions en justice pour diffamation. De leur côté, les citoyens appellent à une responsabilité partagée entre les autorités, les associations et les propriétaires pour endiguer les abandons et réduire les maltraitances.
Ces événements mettent en lumière l’urgence d’une politique cohérente et durable pour la gestion des animaux en Martinique, conciliant bien-être animal et gestion responsable.