Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a dénoncé le 23 janvier une « campagne médiatique sans précédent » visant son institution. Cette réaction intervient après un article publié par le journal L’Opinion, qui met en cause l’opacité entourant la délivrance des certifications halal pour les produits destinés à l’exportation vers l’Algérie.
Selon le journal, des zones d’ombre subsisteraient concernant les critères d’attribution des certifications, ainsi que le processus de contrôle appliqué par la Grande Mosquée de Paris. Ces accusations remettent en question la transparence et la régularité de ces démarches, essentielles pour garantir aux consommateurs que les produits respectent les préceptes religieux.
Le recteur a fermement rejeté ces allégations, dénonçant des attaques qu’il estime infondées et visant à nuire à l’image et à la crédibilité de l’institution. Il a rappelé que la certification halal est un service rigoureusement encadré, contribuant à la fois à la vie religieuse et économique, notamment en matière d’exportation vers des pays comme l’Algérie où la demande est forte.
Ce débat relance néanmoins la question de la réglementation et de la transparence dans l’attribution des certifications halal en France, un sujet régulièrement source de polémiques au sein de la communauté musulmane et dans le secteur agroalimentaire.