Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir refusé de répondre à une question sur Charlie Hebdo lors d’une interview à la radio.
Invitée sur Sud Radio le 8 janvier 2025, elle a été interrogée à propos des commémorations des attentats de janvier 2015. Lorsque le journaliste lui a demandé : « Êtes-vous Charlie ? », elle a répondu : « Je ne me prononce pas, je ne peux pas me prononcer. » Elle a également refusé de donner son opinion sur le droit au blasphème, réaffirmant sa position de réserve.
Cette réponse a suscité un torrent de critiques sur les réseaux sociaux. Le journal Charlie Hebdo a réagi en publiant une caricature intitulée « Miss France n’est pas Charlie », où des dirigeants islamistes brandissent des pancartes proclamant : « Je suis Miss France. »
Face à l’ampleur de la controverse, Angélique Angarni-Filopon a pris la parole sur Instagram. Elle a déclaré : « Peut-être ai-je été maladroite, mais en tant que Miss France, je me dois de rester neutre sur certains sujets pour éviter tout malentendu et toute polémique. » Elle a toutefois condamné fermement les actes terroristes et rappelé l’importance de la liberté d’expression en France.
Soutien du comité Miss France
Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, a apporté son soutien à la jeune femme. Il a expliqué que les Miss France doivent respecter un devoir de réserve sur les questions politiques et religieuses. Il a qualifié les réactions d’une « violence inouïe » et a exprimé des inquiétudes pour la sécurité d’Angélique.
Un contexte de critiques répétées
Depuis son sacre le 14 décembre 2024, Miss France 2025 fait l’objet d’attaques concernant son âge (34 ans) et son apparence physique. La société Miss France a dû rappeler, par voie de communiqué, que le cyberharcèlement est puni par la loi.
Cette affaire soulève des débats sur le rôle d’une Miss France dans l’arène publique, la liberté d’expression, et le droit à la neutralité pour des figures de représentation.