“Sans une entreprise solide, c’est toute la Martinique qui vacille. Notre avenir dépend de notre capacité à créer des emplois durables et à maintenir un dialogue social apaisé”
Serge Jean-Joseph (1935-2015)
En août 1999, le paysage économique et social de la Martinique était en pleine mutation, marqué par des défis cruciaux auxquels les acteurs locaux devaient faire face. Le numéro 844 d’Antilla, publié à cette époque, nous plonge au cœur de ces enjeux en offrant une vision précieuse des débats qui animaient la société martiniquaise.
L’une des pièces maîtresses de cette édition est sans doute l’interview exclusive de Serge Jean-Joseph – décédé le 6 mars 2015 -, à l’époque, président du MEDEF Martinique. Cet entretien, réalisé par Gérard Dorwling-Carter, révèle les perspectives et préoccupations d’un leader emblématique du patronat local, alors qu’il venait tout juste de prendre la relève à la tête de l’ex mouvement des entreprises de France en Martinique. Monsieur Jean-Joseph s’exprime avec passion et conviction sur des sujets brûlants tels que les relations entre les entreprises et les syndicats, la compétitivité des entreprises locales face aux défis de l’économie globale, et l’avenir du tissu économique martiniquais.
Au-delà des simples chiffres et des politiques, c’est une véritable vision pour l’avenir de la Martinique que Serge Jean-Joseph partage avec les lecteurs. Son interview reflète l’esprit d’une époque où le dialogue social, les défis de la mondialisation, et la nécessité d’une adaptation constante étaient au cœur des préoccupations des dirigeants d’entreprise.
En parcourant les pages de ce numéro, les lecteurs d’aujourd’hui pourront non seulement revivre un moment clé de l’histoire économique de la Martinique, mais aussi réfléchir aux évolutions qui ont façonné l’île depuis.
Cet échange avec Serge Jean-Joseph reste un témoignage important de la complexité et de l’engagement nécessaires pour diriger dans un contexte insulaire unique, où chaque décision résonne profondément dans le quotidien des Martiniquais.
Philippe PIED
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