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Gare Centrale de Berlin pendant le confinement de 2020 à cause de la pandémie au COVID-19
Crédit : Rebecca Holm / Pixabay – Licence : CC0
Repéré sur Notre planète info. 

Depuis que des mesures successives de confinement ont été instaurées dans plusieurs pays pour atténuer la pandémie de COVID-19, les nuisances (pollution de l’air et bruit) ont temporairement mais significativement diminué, mais qu’en est-il des émissions en gaz à effet de serre ? Leur diminution attendue aura-elle un impact notable sur le changement climatique en cours ?

Ce que les multiples sommets mondiaux, engagements, réunions et tergiversations incessantes n’ont jamais été capables d’accomplir, un simple virus, le SARS-CoV-2 a, en seulement quelques semaines, réalisé : il a réussi à diminuer les émissions de gaz à effet de serre en stoppant une très grande partie de l’économie mondiale, de l’activité industrielle, des transports et des échanges.

Au niveau régional, les émissions de polluants atmosphériques marqueurs du trafic routier ont nettement diminué. “Nombreux sont ceux qui ont pu voir ces images satellitaires qui montrent une diminution de la pollution aux dioxydes d’azote, précurseurs de pollution par l’ozone dans la partie basse de l’atmosphère, au-dessus de la Chine ou même de l’Europe de l’Ouest. Il s’agit d’un révélateur de la diminution de l’activité économique et des transports de toutes natures qui se traduisent aussi par une baisse des émissions de CO2”, nous explique Serge Planton, climatologue, ex-responsable de l’Unité de recherche climatique au centre de Recherche de Météo-France et membre de l’Association Météo et Climat.

Cette baisse des polluants de l’air concerne donc également le dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre.

Une baisse conjoncturelle de certaines émissions de

Déjà en 2019, les émissions de CO2 du secteur électrique avaient baissé d’environ 2 % au niveau mondial, grâce à une diminution de 3% des émissions liées à la production électrique à base de charbon, selon une analyse du think tank indépendant Ember.

En parallèle de ces données inédites depuis au moins 1990, la consommation électrique mondiale a ralenti sa croissance en 2019 (moitié moins rapide en 2019 qu’en moyenne annuelle sur 2010-2018), la production solaire et éolienne a bondi de 15 % (soit + 270 TWh), atteignant 8 % du total mondial et la production nucléaire a connu sa plus forte progression annuelle depuis le siècle dernier (+ 101 TWh), du fait de redémarrages de centrales au Japon et en Corée du Sud, et de nouvelles centrales en Chine.
Au final, l’intensité carbone moyenne de la production électrique a baissé de 15 % depuis 2010.

Les auteurs nuancent toutefois ces signes encourageants : la baisse de 2019 s’explique en partie par des facteurs non récurrents (notamment un hiver 2019 doux), mais surtout, cette baisse, même record, est encore loin d’être assez rapide au regard des objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

Avec le COVID-19, les émissions mondiales de CO2 ont enfin baissé !

Selon la plate-forme de données Carbon Monitor, les émissions mondiales de CO2 ont diminué de 7,74 % au 1er semestre 2020 par rapport au 1er semestre 2019.

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Variation des émissions de CO2 entre le 1er semestre 2019 et le 1er semestre 2020 au niveau mondial
Crédit : Carbon Monitor – Licence : CC BY

Variation des émissions de CO2 entre le 1er semestre 2019 et le 1er semestre 2020 par zone géographique.
Données : Carbon Monitor
Région Variation des émissions de CO2
Chine – 3,70 %
Inde – 15,38 %
USA – 13,28 %
EU 27 + GB – 12,75 %
Grande-Bretagne (GB) – 15,03 %
France – 14,20 %
Allemagne – 15,14 %
Italie – 13,66 %
Espagne – 18,84 %
Russie – 5,29 %
Japon – 7,49 %
Brésil – 11,99 %
Monde – 7,74 %

Les émissions mondiales quotidiennes de CO2 sont tombées à 83 MtCO2 (- 17 %, avec une fourchette de -11 à -25 %) le 7 avril, ce qui équivaut aux émissions enregistrées en 2006.

Autre élément d’évaluation : la corrélation entre le PIB et les émissions de CO2. Or, la pandémie actuelle entraîne la plus grave crise économique après celle de la Grande Dépression de 1929 (déclaration de Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, le 10 avril 2020).
Ainsi, le PIB mondial pourrait diminuer jusqu’à 9 % en 2020. En se basant uniquement sur la relation historique entre le PIB et le CO2, cela se traduirait par une réduction de près de 10 % des émissions de CO2 en 2020 – une baisse de plus de 3,6 Gt CO2, estime Carbon Brief.

Selon le bilan 2020 du Global CarbonProject, les émissions mondiales de CO2 fossile devraient diminuer d’environ 2,4 milliards de tonnes de CO2 en 2020 (- 7 %), une baisse inédite qui porte les émissions mondiales de CO2 fossile à 34 milliards de tonnes de CO2 pour 2020, contre 36,4 Gt de CO2 en 2019.

Quels sont les secteurs les plus affectés ?

C’est le secteur des transports (qui représente 21 % des émissions de gaz à effet de serre anthrophique) qui a connu la plus forte baisse des émissions en 2020 : moitié moins dans les pays au plus fort des confinements liés à la COVID. Ce secteur représente la plus grande part de la diminution mondiale des émissions.

Les émissions de l’industrie (22 % des émissions mondiales ; par exemple dans la production de métaux, les produits chimiques et l’industrie manufacturière) ont été réduites de 30 % dans les pays au plus fort des confinements.

Les émissions provenant de la production d’électricité (44 % des émissions mondiales) ont été réduites de 15 % dans les pays au plus fort des fermetures COVID, tandis que les émissions provenant du secteur résidentiel (bâtiments) n’ont probablement pas changé fortement

Les émissions du secteur de l’aviation (2,8 % des émissions mondiales) ont été considérablement réduites, d’environ 75 %, dans les pays au plus fort des confinement, montre le bilan bilan 2020 du Global CarbonProject

Une baisse record des émissions de gaz à effet de serre ?

À titre de comparaison, la réduction annuelle la plus importante à ce jour a été la chute de 845 millions de tonnes (Mt) de CO2 en 1944-45, à la fin de la seconde guerre mondiale. La baisse après la crise financière de 2008-2009 ne se situe qu’au cinquième rang, avec 440 Mt CO2, et a été suivie un an plus tard par une augmentation de 1 612 Mt CO2 due à la relance.
L’exemple des crises précédentes n’est sûrement pas transposable, en particulier celui de la crise financière de 2008 qui avait eu, d’après certains experts économistes, des conséquences plus limitées sur l’économie réelle. Les émissions de CO2, au niveau mondial, avaient diminué de 2 % en 2009 par rapport à 2008. Elles avaient ensuite augmenté les deux années suivantes de 3,8 et 3,6%, soit à un rythme supérieur à celui observé au cours des deux années qui ont précédé cette crise”, nous indique Serge Planton avec prudence.

Soulignons la difficulté à évaluer l’impact d’une telle crise sur les émissions de gaz à effet de serre. En effet, de nombreux facteurs sont à prendre en compte : l’hiver plus doux qui diminue la demande en énergie pour se chauffer ; les politiques énergétiques ; la guerre des prix des pays producteurs de pétrole et l’augmentation des capacités de production issues des énergies renouvelables… Par exemple, l’électricité allemande est devenue beaucoup plus propre au premier trimestre 2020, réduisant les émissions de 20 millions de tonnes de CO2 (MtCO2). Mais seulement un quart de cela (5 MtCO2) était dû à la pandémie, selon l’analyse du think tank Agora Energiewen de.
Enfin, l’évolution de la crise et les répercussions dans le temps ne sont toujours pas clairs.

La pandémie au COVID-19 sera-t-elle suffisante pour infléchir le changement climatique en cours ?

Selon le géochimiste Ralph Keeling de l’Institut océanographique Scripps, une diminution de 10 % des émissions de CO2 entraînerait un écart de seulement 0,5 ppm des concentrations de CO2 dans l’atmosphère. En effet, la concentration de CO2 dans l’atmosphère continue d’augmenter en raison d’émissions continues (non nulles), d’environ 2,5 parties par million (ppm) en 2020, et devrait atteindre 412 ppm en moyenne sur l’année.

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Emissions de CO2 (en Gt) de 1959 à 2020. 2020 : projection avec une baisse des émissions de 3,6 Gt (10%)
© www.notre-planete.info d’après Global Carbon Project / CDIAC / GCP / BP / USGS – Licence : CC BY-NC-SA

Les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas cessé de croître depuis le début de l’ère industrielle, et plus fortement depuis la deuxième guerre mondiale. Par exemple, elles sont passées de 10 à 40 tonnes de CO2 par an entre les années 60 et aujourd’hui. Dans le même temps, la température globale de la planète a augmenté d’environ un degré, une valeur très importante qui va au-delà des fluctuations naturelles estimées pendant les 10 000 ans de l’Holocène (10 000 dernières années) qui s’expriment en dixième de degrés. Le réchauffement climatique est donc fortement engagé”, nous confirme Hervé Le Treut, physicien et climatologue, membre de l’Académie des Sciences et ancien membre du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat).

Selon le rapport du GIEC, pour limiter le réchauffement climatique mondiale à 1,5 degrés, il est nécessaire d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. “Cette neutralité carbone correspond pour le CO2 à une disparition complète des émissions, si elles ne sont pas compensées par des puits de carbone“, a-t-il justifié tout en ajoutant que “l’usage des combustibles fossiles représente environ 80 % de la production d’énergie au niveau mondial : c’est cette part qu’il faudra remplacer par des économies d’énergie, par l’usage d’énergies décarbonées, ou par des systèmes de captation du CO2, avec une séquestration dans les sols profonds ou les sols agricoles – ce que l’on ne sait pas faire aujourd’hui autrement que via des prototypes aux capacités très limitées.“.

Malheureusement cette baisse attendue des émissions devrait rester temporaire et largement insuffisante. Selon le dernier rapport du PNUE Emissions Gap Report 2019, le monde doit diminuer ses émissions mondiales de gaz à effet de serre de 7,6 % par an entre 2020 et 2030 pour limiter l’augmentation des températures à 1,5°C, fixé par l’Accord de Paris. Cela correspond à une réduction de l’ordre de 1 à 2 milliards de tonnes de CO2 par an.
Or, nous avons perdu de précieuses décennies dans la lutte contre le changement climatique, au point que les efforts à faire deviennent quasi insurmontables.

Autrement dit, il faudrait des conséquences équivalentes à une pandémie de COVID-19 tous les ans pour que nous puissions prétendre au respect de l’Accord de Paris.

Autre écueil : cette crise globale et planétaire ne va certainement pas profondément assagir les gouvernants et infléchir leurs choix de société. Les lendemains seront certainement pires qu’avant car il faudra tout faire pour rattraper le “retard” économique et relancer notre machine de destruction massive au coeur du “développement” de nos civilisations contemporaines.
C’est également le point de vue de Carbon Brief qui souligne qu'”il y a peu de raisons de s’attendre à ce que la crise du coronavirus accélère le découplage respectueux du climat, à moins que les efforts de rétablissement post-pandémie ne fassent de ce changement une priorité. Au lieu de cela, la crise actuelle ne peut que temporairement réduire les émissions. Une fois que les usines ouvriront de nouveau, les citoyens rentreront dans leurs voitures et les vols reprendront, peu de choses auront changé dans la structure de l’économie mondiale – et les progrès vers le zéro émission seront probablement aussi lents que jamais.”
Corinne Le Quéré, auteur principale de l’étude publiée dans Nature mi 2020 et spécialiste du changement climatique au Tyndall Center de l’Université d’East Anglia ne se fait également aucune illusion : « Le confinement de la population a entraîné des changements drastiques dans la consommation d’énergie et les émissions de CO2. Ces baisses extrêmes sont toutefois probablement temporaires, car elles ne reflètent pas les changements structurels dans les systèmes économiques, de transport ou énergétiques. »

Au final, les émissions de CO2 et les concentrations en carbone dans l’atmosphère vont continuer d’augmenter en 2020, même si la hausse sera vraisemblablement moins marquée.

Ainsi, des chercheurs de l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) ont estimé que la concentration en CO2 dans l’atmosphère devrait diminuer de 6,4 ppm pour la fin 2020. Dans tous les cas, début octobre 2020, cette réduction n’était toujours pas détectable.

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Concentrations en CO2 mesurée à l’observatoire de Mauna Loa depuis octobre 2018
The Keeling Curve / Scripps Institution of Oceanography / UC San Diego – Licence : DR

“L’augmentation des concentrations de CO2 – et le réchauffement climatique connexe – ne se stabiliseront que lorsque les émissions annuelles atteindront zéro”, précise Carbon Brief, c’est à dire dans le cadre d’un scénario de changement radical de nos sociétés dont la cause ne sera sans doute pas une volonté politique mais plus vraisemblablement un effondrement complet de notre civilisation, une hypothèse de plus en plus sérieuse.

Soulignons enfin que la crise sanitaire du COVID-19 n’a aucun lien avec les effets du changement climatique : “Si le changement climatique n’a aucune responsabilité dans le déclenchement de la crise sanitaire actuelle, des scientifiques – parmi lesquels le biologiste Gilles Boeuf, ex-président du Musée d’Histoire Naturelle, Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité ou encore l’écologue Serge Morand – soulignent l’importance de la déforestation sur l’augmentation du risque de transmission de maladies de l’animal à l’Homme“, nous précise Serge Planton.

La crise sanitaire mondiale liée au coronavirus est alors l’occasion d’analyser les effets de celle-ci sur le climat, l’environnement, la biodiversité ou encore la qualité de l’air afin de tirer des leçons et d’améliorer le futur climatique de notre planète. “La question qui se pose est de savoir si la pandémie peut servir à éclairer notre futur. Nous aurons sans doute intérêt à étudier la phase actuelle de manière factuelle. Beaucoup de questions liées à la mondialisation et au rôle des Etats seront étudiées dans les deux contextes“, a commenté Hervé Le Treut tout en nous expliquant que “le climat des deux ou trois prochaines décennies est déjà conditionné par les quantités de gaz à effet de serre qui se sont stockées dans l’atmosphère au cours des dernières décennies.

Construire l’après-coronavirus

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5e Avenue à New York City (USA), mi-avril 2020. Désertée à cause du confinement lié à la pandémie au COVID-19
Paulo Silva / Unsplash – Licence : DR

Face à cette urgence sanitaire sur l’ensemble du globe, les problématiques environnementales ne sont évidemment plus une priorité. Limiter la propagation du virus et protéger la population est nécessaire et indispensable. Cependant, il est essentiel de construire “l’après-coronavirus”… En effet, cet épisode de l’histoire que nous vivons aujourd’hui permet de mettre en lumière les lacunes dans la gestion de cette crise mais pas uniquement… Elle prouve aussi que les êtres humains sont tout à fait capables de s’adapter à une situation nouvelle comme celle-ci pour respecter au mieux les règles instaurées dans cette lutte contre le COVID-19. Involontairement, ces changements sont bénéfiques pour l’environnement.

D’après Serge Planton, “cette crise permet de tester en grandeur réelle les changements de comportements ou sociaux qui peuvent avoir des effets positifs dans la lutte contre les conséquences du changement climatique. Le télétravail pour éviter les déplacements ou encore le développement de nouvelles chaînes de solidarité sont des exemples à méditer sur ce qui doit aujourd’hui être considéré comme possible de faire pour lutter contre les effets du changement climatique.“.

Le changement climatique ne marque pas de pause et continue de s’accentuer si aucunes mesures ne sont mises en place pour essayer de freiner ce processus. Avant le début de la crise sanitaire, les marches pour lutter contre le changement climatique avaient pris une ampleur importante chez les jeunes notamment. Aujourd’hui, avec les mesures de confinement, les rassemblements sont interdits mais les problématiques environnementales sont toujours d’actualité.

Les marches ont fait naître des réflexions qui concernent notre futur de manière générale, au-delà même des enjeux strictement environnementaux. Je n’imagine pas que cela puisse disparaître facilement, parce que le problème posé par la planète restera présent et se rappellera constamment à nous“, nous indique Hervé Le Treut.

Serge Planton partage ce même avis et confirme que, “même si la mobilisation citoyenne pour lutter contre le changement climatique est moins visible, elle n’en reste pas moins réelle et elle réapparaîtra peut-être même renforcée sous les feux de l’actualité médiatique. Il y a en effet un facteur aggravant dans cette crise sanitaire lié aux atteintes portées à la biodiversité qui favorise l’émergence de nouvelles maladies.

Enfin, la pandémie de COVID-19 a bouleversé les agendas environnementaux provoquant le report, pour l’instant, de la COP26 prévue en novembre. Ce sommet était particulièrement important pour l’Accord de Paris, les promesses à tenir allaient être renouvelées.

Selon Serge Planton, “une décision devra être prise sur les règles d’application de l’accord de Paris qui portent sur les systèmes d’échanges de quota d’émissions. Mais les décisions les plus attendues concernent celles visant à renforcer les engagements des différents pays en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, après le rendez-vous manqué de la COP25 à Madrid. En effet les engagements pris en 2015 à Paris ne seront pas suffisants pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement à 2°C, et a fortiori à 1,5°C, au-dessus de la température de la fin du 19ème siècle prise comme référence pour la période préindustrielle. Il est important que la COP26 se tienne aussi tôt que possible afin de ne pas prendre trop de retard sur l’agenda climatique.

A l’heure actuelle, l’avenir environnemental tout comme l’avenir économique des pays restent flous. Il est difficile de se projeter dans le futur alors que résoudre l’urgence sanitaire est primordiale. Cependant, penser que les problématiques environnementales vont aujourd’hui passer au second plan est peut-être extrême et difficilement possible car “les problématiques environnementales sont réelles, elles ont des conséquences concrètes qui engagent notre futur de manière visible dans des délais qui sont désormais courts. Mais il existe effectivement un risque de traiter ces problématiques de manière inappropriée, sans anticiper l’avenir de façon suffisamment réfléchie et débattue“, nous confirme Hervé Le Treut.

La reprise économique sera forcément essentielle et prioritaire, mais certains veulent garder espoir. “Beaucoup de scénarios sont possibles et faute d’être capable de dire celui qui sera privilégié, je me bornerai à souligner qu’il y en a sûrement plusieurs qui sont à même de prendre en compte les problématiques environnementales“, affirme Serge Planton tout en ajoutant que “cette crise sanitaire est révélatrice de la vulnérabilité d’un système économique qui ne met pas suffisamment l’accent sur la préservation de la santé humaine et la préservation de l’environnement.


Sources et références


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