Repéré par Robin Tutenges

Plus de 5.000 personnes ont participé à cette enquête en ligne. | Aliyah Jamous via Unsplash

 Repéré sur Quartz

Alors que la pandémie bat encore son plein aux États-Unis, avec 1.424 décès dus au Covid-19 le mercredi 12 août, plusieurs études montrent les conséquences psychiatriques désastreuses de cette crise sur la population américaine.

L’une de ces études, présentée par le Centers for Disease Control and Prevention, la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique, rapporte un chiffre accablant: un quart des jeunes adultes américain·es âgés·es de 18 à 24 ans ont déclaré avoir envisagé de se suicider au cours des 30 derniers jours, selon une enquête menée par Qualtrics fin juin 2020.

Au total, près d’un tiers de la population des États-Unis a déclaré avoir eu des symptômes d’anxiété ou de dépression entre avril et juin 2020, avec toutefois de fortes disparités selon les groupes étudiés, ajoute le média américain. Ainsi, les Américain·es noir·es et hispaniques, les travailleur·euses essentiel·les et les soignant·es non rémunéré·es souffrent particulièrement de troubles de santé mentale en raison de la crise sanitaire.

Cette enquête présente cependant une limite: les participant·es ont autodéclaré les symptômes ressentis et n’ont pas fait l’objet d’une consultation médicale. Toutefois, elle éclaire sur un phénomène bien réel, qui pourrait avoir des répercussions sur les années à venir, celui des conséquences psychologiques de la pandémie sur la population mondiale.

Stress, chomage et isolement

Une enquête similaire à celle des États-Unis a été effectuée dans l’Hexagone, réalisée en ligne auprès de plus de 3.700 personnes par les universités de Nîmes et d’Aix-Marseille. Au total, 15,1 % des participant·es ont déclaré avoir un niveau d’anxiété pathologique et 26,5 % un niveau de dépression pathologique -des chiffres bien plus élevés que la normale, explique Usbek & Rica.

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