“REPÈRES” EST NOTRE NOUVELLE RUBRIQUE : DES CHRONIQUES RÉGULIÈRES DE MAURICE LAOUCHEZ


BEL BONJOU TOUT’MOUN’

Le nouveau premier ministre vient de prononcer un discours programmatique qui a abordé la plupart des problèmes actuels de la France.

Deux thèmes ont dominé son intervention: celui du travail, et celui de la souveraineté.

Dans les deux cas, de multiples mesures sont annoncées, qui ne peuvent que recueillir l’approbation: inciter au travail ceux qui ne travaillent pas, et renforcer la souveraineté de la France.

Malheureusement, il y a peu de chances que ces mesures suffisent ni à régler les problèmes posés, ni à mobiliser les Français pour aider le gouvernement à y parvenir.

Il ne pouvait pas en être autrement.

En effet, compte tenu de la répartition des responsabilités dans le réel actuel de la Cinquième République, seul le Président de la république détient l’autorité nécessaire pour engager la France dans les nouveaux chemins à emprunter pour régler au fond, sur une longue période, le problème de l’emploi.

Comment un Premier Ministre peut-il expliquer aux Français, de sa propre initiative, qu’il faut changer totalement le mode financement de la protection sociale pour favoriser la création d’emplois et faire reculer le chiffre monstrueux de 6.000.000 de demandeurs d’emplois, dont 43.000 dans la seule Martinique?

Comment un Premier Ministre, de sa seule initiative, peut-il expliquer aux Français, de sa seule initiative, que la véritable souveraineté de la France exige que l’endettement doit absolument diminuer pour obtenir que le budget des intérêts de la dette ne dépasse pas à très brève échéance celui de l’éducation Nationale?

Seul un Président de la République soutenu par une majorité de Parlementaires peut assumer de  telles responsabilités.

C’est dire que nous devons certes être attentifs à l’application des mesures annoncées par le Premier Ministre qui vont dans le bon sens, mais sans illusion sur les résultats.

Quand, dans le même temps, nous apprenons que Sénateurs et Députés décident d’augmenter leurs indemnités de mandat, on peut raisonnablement se demander s’ils sont tous conscients de leurs véritables responsabilités dans la situation actuelle de la France.

MAMMAY, AN NOU GADÉ DOUVAN !

Maurice Laouchez

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