A partir du 1er janvier 2025, les entreprises devront cesser de vendre des produits liés à la déforestation. Cette mesure a été adoptée par l’Union Européenne pour lutter contre ce phénomène. Si elles ne se plient pas à ces réglementations, les entreprises risquent de devoir payer des amendes correspondant à 4% de leurs chiffres.
Attention ! Il ne reste que quelques mois avant que les entreprises opérant dans l’Union européenne cessent de vendre des produits liés à la déforestation. En effet, à partir du 1er janvier 2025, elles devront prouver que leurs marchandises, comme le soja, l’huile de palme, le café ou encore le cacao, ne proviennent pas de terres déboisées après 2020. Elles auront alors le devoir de suivre la traçabilité de ces produits jusqu’à leur origine. Une mesure qui pourrait pousser certains pays producteurs tels que la Malaisie à se détourner du marché européen et qui pourrait bouleverser l’économie de leur pays.
Une lutte contre la déforestation
L’Union européenne a adopté cette législation en 2023 pour répondre à la crise environnementale mondiale. La déforestation, en grande partie causée par l’agriculture et l’exploitation des ressources, contribue de manière significative au changement climatique et à la perte de biodiversité. En imposant aux entreprises de prouver que leurs produits ne sont pas issus de terres déboisées, l’UE cherche à limiter son rôle dans ces destructions. Cette initiative reflète également une volonté de protéger les forêts primaires, irremplaçables, et d’assurer le respect des droits des populations locales et autochtones qui en dépendent.
En cas de non-respect de ces mesures, les entreprises risquent de subir des amendes pouvant aller jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires annuel. En plus des sanctions financières, elles risquent également des interdictions de commercialiser leurs produits sur le marché européen. Les autorités européennes utiliseront des outils comme la surveillance satellite et les analyses ADN pour vérifier l’origine des produits.
Thibaut Charles