ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

Pour Michel-Edouard Leclerc, une partie de l’inflation actuelle ne se justifie pas. Des industriels se serviraient de ce prétexte et de celui de la guerre en Ukraine pour gonfler indûment leurs prix. Le dirigeant à la tête du réseau de magasins E. Leclerc a réclamé une commission d’enquête pour en avoir le cœur net. Bruno Le Maire a pris la balle au bond durant un entretien sur France Inter.

« Nos compatriotes, ils ont deux préoccupations majeures. Les prix de l’énergie et les prix alimentaires », a expliqué le ministre de l’Économie. En ce qui concerne l’alimentation, la direction de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a lancé 1.000 contrôles sur un certain nombre de produit. « Ce n’est pas assez donc nous allons faire plus », annonce-t-il.

Bruno Le Maire promet des contrôles « filière par filière », pour aller « d’un bout à l’autre de la réalisation d’un produit » : production, transport, distribution, transformation. Il s’agit de voir s’il y a des marges « inacceptables prises par certains, à chaque étape de la distribution ou de la production du produit ».

Le ministre indique qu’il y a des explications « que l’on peut comprendre », par exemple lorsque le prix du blé flambe, il est compréhensible que le prix des pâtes augmente. Toutefois, « ceux qui en profitent seront sanctionnés », menace-t-il. Peut-être que cette offensive permettra déjà de baisser les prix sur quelques produits ? Les consommateurs seront quoi qu’il en soit à l’écoute.