Née à la fin du XVIIIe siècle, la thèse « mythiste » conteste la réalité historique de Jésus. Si elle a suscité et suscite encore de nombreux débats, elle se trouve

trouve aujourd’hui largement décrédibilisée.

Virginie Larousse

 

« L’éthique chrétienne est fondée sur ce qui est dit dans les Evangiles, peu importe qui l’a dit. Avez-vous besoin d’une incarnation divine pour vous prouver qu’il faut pardonner ? Qu’il faut aimer les autres et conduire du mieux possible la vie qui vous a été donnée ? Si les chrétiens n’avaient jamais été informés de l’existence d’un Jésus historique, il ne leur manquerait pas », affirme Robert M. Price, théologien américain qui défend la thèse mythiste. « Rien, d’un point de vue historique, ne me permet de remettre en question l’existence de Jésus. La thèse mythiste est indéfendable historiquement : elle ne s’appuie sur aucune preuve et ne date que du XVIIIe siècle. Dans l’Antiquité, personne n’a mis en doute l’historicité de Jésus – ni ses disciples, ni ses ennemis, ni même les juifs qui lui étaient opposés », lui répond Simon-Claude Mimouni, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études à Paris, qui réfute cette théorie.

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