Depuis plusieurs décennies maintenant, notre Terre se réchauffe. Le résultat des activités humaines et des émissions de gaz à effet de serre qu’elles entraînent. C’est pourquoi l’accord de Paris prévoit de réduire ces émissions. De 50 % d’ici 2050 par rapport au niveau de 1990 pour l’Union européenne, par exemple. Objectif : limiter le réchauffement à +2 °C — voire à +1,5 °C — par rapport aux températures moyennes de l’ère préindustrielle.

Changement climatique : combien de temps nous reste-t-il avant le point de non-retour ?

Mais les chercheurs préviennent aujourd’hui que notre marge de manœuvre en la matière est de plus en plus étroite. D’abord parce que l’inertie du système climatique est importante. Selon les estimations des experts, il faudrait environ 1.000 ans pour éliminer naturellement tout le carbone que nous injectons aujourd’hui dans notre atmosphère. Ensuite, parce que les océans, par leur énorme capacité thermique, ralentissent le phénomène, mais le prolongent également dans le temps. Enfin, malheureusement, parce que malgré les récurrents discours enflammés à la tribune, nous n’avons toujours pas saisi collectivement le problème à bras le corps.

Et c’est à ce stade précis que la géoingénierie entre en jeu. « La géoingénierie, c’est ce que nous pourrions faire… si nous continuons à ne rien faire », ironisait déjà David Keith, physicien à l’université de Harvard (États-Unis), à l’occasion d’une conférence TedEx en 2007. Mais, avant de développer plus avant l’idée, soyons bien sûrs de ce dont nous parlons.

Face à l’inaction climatique, des chercheurs réfléchissent à une solution qui pourrait nous aider à vivre avec le réchauffement : intervenir à grande échelle sur le climat de notre Planète. © rangizzz, Adobe Stock
Face à l’inaction climatique, des chercheurs réfléchissent à une solution qui pourrait nous aider à vivre avec le réchauffement : intervenir à grande échelle sur le climat de notre Planète. © rangizzz, Adobe Stock

La géoingénierie, qu’est-ce que c’est ?

« L’ennui avec le terme géoingénierie, c’est qu’il est polysémique », nous prévient Régis Briday. Certains lui préfèrent l’expression de géoingénierie du climat ou encore, d’intervention climatique…

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