La Saint Lucia Hospitality and Tourism Association (SLHTA) espère que la mise en œuvre du premier salaire minimum prévu par la loi aura un impact positif sur la prévention de la criminalité et réduira le nombre d’autres maux sociaux.
L’association a fait remarquer que le tourisme est le secteur qui contribue le plus au produit intérieur brut de Sainte-Lucie et qui représente le plus grand nombre d’emplois.
À cet égard, un communiqué de la SLHTA publié jeudi indique que l’organisation espère que le salaire minimum favorisera un environnement plus équitable qui profitera au pays.
Le communiqué de la SLHTA cite le PDG Noorani Azeez qui a félicité les autorités pour “cette mesure audacieuse”.
Il a noté qu’elle s’aligne sur les meilleures pratiques.
“À mesure que notre économie se développe, un salaire minimum est l’une des actions plus larges qui nous aideront à créer une société plus équitable, plus inclusive et plus accessible”, a déclaré M. Azeez.
La SLHTA a déclaré qu’elle n’avait “aucune objection” à l’égard du salaire minimum et a insisté pour qu’il soit respecté.
Selon l’association, au cours de la phase de planification, la Commission pour le salaire minimum et l’égalité des salaires a engagé la SLHTA dans de nombreuses sessions productives.
Elle explique que ces sessions ont permis aux nombreux membres de la SLHTA de discuter de l’impact du salaire sur les opérations, d’exprimer leurs préoccupations et de formuler des recommandations.
“L’association continuera à soutenir ses membres pendant cette période de transition et à leur offrir des conseils et des ressources pour qu’ils se conforment sans problème aux nouvelles réglementations”, précise le communiqué de la SLHTA.
À compter du 1er octobre 2024, le salaire minimum garantira que les employés de Sainte-Lucie reçoivent au moins 1126 dollars par mois, 52 dollars par jour ou 6,50 dollars par heure.
Il n’inclut pas les heures supplémentaires, la part des frais de service, les commissions, les primes ou la participation aux bénéfices.
Au début du mois, le Premier ministre Philip J. Pierre a encouragé les employeurs à accepter cette mesure pour une plus grande équité sociale.
Dans le même temps, M. Pierre a mis en garde contre les licenciements qui sèmeraient les graines de la discorde et du désenchantement et risqueraient d’influencer l’activité criminelle.