Malgré tout, les voitures électriques à batterie restent bien moins polluantes que les véhicules thermiques. On fait le point.
Le débat entre les voitures électriques et les voitures thermiques continuent de faire rage. Les avantages, qu’ils soient écologiques ou économiques, des véhicules électriques sont régulièrement remis en question.
Encore aujourd’hui, les Français rechignent à passer au vert et sont de moins en moins convaincus. Selon plusieurs études, il y a trois raisons majeures à ce désamour. Parmi ces dernières, 27% des personnes interrogées émettent des doutes sur l’aspect réellement positif des véhicules électriques pour l’environnement. Mais une nouvelle étude affirme qu’en fin de compte, les voitures électriques à batterie sont bel et bien moins polluantes que leurs homologues thermiques.
Voitures électriques : mieux, sur le long terme
C’est vrai, la production d’un véhicule électrique est plus polluante que la fabrication d’une voiture thermique. Effectivement, construire un VEB génère beaucoup plus d’émissions de CO2 : 6,57 tonnes contre “seulement” 3,74 tonnes de CO2 pour une voiture à essence. La production des batteries des véhicules électriques nécessite des métaux comme le lithium, le cobalt ou le nickel, ce qui explique ce surplus implacable. Mais il ne faut pas faire une croix sur les voitures électriques, et leurs bienfaits, pour autant.
Sur l’ensemble de leur cycle de vie, les véhicules électriques à batterie émettent moins de gaz à effet de serre que les modèles thermiques grâce à une efficacité énergétique particulièrement élevée. Alors qu’un véhicule thermique utilise entre 16 et 25% de l’énergie fournie par son carburant, une voiture électrique exploite jusqu’à 91% de l’énergie stockée dans sa batterie pour se déplacer. Ainsi, un SUV “vert” n’a donc besoin que de 20,9 à 44,6 kWh (soit l’équivalent de 2,3 à 5 litres d’essence) pour réaliser 100 km tandis que son homologue thermique, lui, va avoir besoin de 6,7 à 21,7 litres pour parcourir la même distance. Sur le long terme, une voiture électrique est donc moins polluante.
Encore mieux ? L’impact environnemental peut être encore plus faible dans certains pays. C’est le cas au Canada, où l’électricité provient principalement de l’hydroélectricité. Résultat des courses ? Une voiture électrique dans ce pays peut être jusqu’à 80% moins polluante qu’une voiture thermique.
Ainsi, sur l’ensemble de son cycle de vie, les voitures électriques sont 70% moins polluantes que les véhicules thermiques malgré une phase de construction qui génère une quantité assez importante de CO2.
Source : Presse-citron