Le Premier ministre François Bayrou a évoqué la nécessité de reconsidérer ce principe, affirmant qu’il s’agit d’« une question qu’il faut se poser ». Cette prise de position est un aveu de faiblesse dans la gestion gouvernementale des problématiques migratoires complexes de l’île, où les tensions se sont accrues face à un afflux massif de migrants.
Bruno Retailleau, Manuel Valls et Sébastien Lecornu – se sont fendus d’une tribune conjointe pour soutenir cette orientation. Ils ont annoncé que des mesures renforcées contre l’immigration irrégulière seront intégrées au projet de loi pour la reconstruction de Mayotte dont l’allongement de la durée de résidence régulière des parents avant que leurs enfants ne puissent prétendre à la nationalité française ; la lutte contre les reconnaissances frauduleuses de paternité ; l’extension de l’aide au retour volontaire des migrants africains.
Une voix de ce gouvernement, celle de la Première ministre Élisabeth Borne, s’est élevée contre cette orientation, affirmant que la remise en cause du droit du sol « n’est pas la bonne voie ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se démarque par un discours intransigeant. « C’est évidemment la bonne voie », déclare-t-il, rappelant avoir plaidé dès l’année précédente pour une suppression du droit du sol à Mayotte et en Guyane. Selon lui, il faut d’une une révision constitutionnelle pour réduire l’attractivité migratoire de l’archipel, en particulier vis-à-vis des Comores. La proposition d’abolir le droit du sol à Mayotte touche au cœur des fondements républicains français. Hérité d’une longue tradition historique remontant à 1515, ce principe, s’il venait à être aboli, nécessiterait une réforme constitutionnelle. L’ampleur du chantier requis et qui ne semble pas décourager les vat-en-guerre contre un fondement essentiel républicain souligne à quel pointles choses vont mal en France. Ce débat reflète les défis singuliers auxquels est confronté Mayotte : une pression migratoire hors normes et une situation sociale tendue. Il met également en exergue la tension latente entre les idéaux républicains et les réalités des territoires ultramarins, révélant ainsi les complexités d’une République qui se veut et à la fois une multiple quand cela arrange certains. Car pourquoi ne pas simplement envisager de posséder à la mise en place de dispositif sérieux et pérenne pour régler la question de l’immigration intense et irrégulière à Mayotte. Mais pour cela il faudrait avoir les moyens de cette ambition. Cela veut-il dire que le déclin réel de la France commence par l’outre-mer?
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