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    Le revenu universel inconditionnel plébiscité en Europe

    avril 21, 2020Mise à jouravril 22, 2020Aucun commentaire
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    Le revenu universel inconditionnel plébiscité en Europe
    20 avril 2020.
    Auteurs :
    Mark Smith
    Dean of Faculty & Professor of Human Resource Management, Grenoble École de Management (GEM)
    Genevieve Shanahan
    Etudiante PhD, Grenoble École de Management (GEM)

    Ainsi que les implications de la pandémie de coronavirus deviennent évidentes, de nouveaux appels ont été lancés en faveur d’un revenu de base universel : par des politiciens de droite comme de gauche, des academiques, le pape et même le comité de rédaction du Financial Times. Cette politique garantirait aux individus des paiements réguliers de la part de l’État, quelle que soit leur activité économique.

    Nous avons récemment analysé la faisabilité de la mise en place d’un tel revenu dans les pays de l’Union européenne. Nos conclusions montrent que, bien que des mesures importantes aient été prises, pour que ces politiques soient mises en œuvre avec succès, des changements seraient nécessaires en termes de soutien public, d’alignement institutionnel, de preuve des effets et de clarté de l’objectif politique. La pandémie de Covid-19 pourrait-elle déclencher un tel changement ?

    Mettre le stimulus financier entre les mains des particuliers ?

    Étant donné que des stimuli financiers massifs sont négociés pour atténuer la dépression économique, certains économistes soutiennent qu’une politique de transferts directs d’argent aux particuliers est un mécanisme relativement abordable. Un revenu de base pourrait soulager les travailleurs et entrepreneurs qui sont en difficulté.

    Au-delà de ses avantages potentiels en temps normal – comme atténuer les situations de pauvreté, valoriser le travail de soin non rémunéré – il est suggéré qu’un revenu de base inconditionnel puisse amoindrir certains des effets et des causes de la pandémie.

    En effet, d’après les économistes et les épidémiologistes, en palliant l’insécurité des revenus, un revenu de base pourrait renforcer le respect de la distance sociale, en particulier chez les travailleurs précaires qui ne bénéficient pas d’indemnités de maladie ou le télétravail, ce qui ralentirait la propagation du virus. Des transferts directs en espèces sont aussi proposés pour faire face à la chute précipitée des dépenses de consommation, ce qui permettrait d’amortir l’impact économique de la crise.

    Les pays qui soutiennent le revenu universel

    Une enquête sociale européenne de 2016 a montré un soutien assez élevé pour le revenu de base dans les pays européens, détaillé dans le tableau 1. Toutefois, il est surprenant de constater que le soutien public le plus important se trouve en Lituanie, en Hongrie et en Slovénie, des pays qui, selon nous, ont peu ou aucune propositions concrètes concernant le revenu de base. Puisque la popularité du revenu de base n’équivaut pas à la faisabilité politique, il est donc important que nous examinions cette dernière en profondeur.
    Notamment, même en l’absence d’un soutien public particulièrement fort pour les politiques du revenu de base, quelque pays prennent des mesures pour tester les propositions, avec des essais pilotes en Allemagne et les Pays-Bas. M

    La faisabilité politique

    Nous pouvons examiner la faisabilité politique en déterminant si les conditions sociales actuelles sont propices à une politique du revenu de base. Selon les théoriciens politiques Jurgen De Wispelaere et Jose Antonip Noguera, la faisabilité dépend de quatre sous-types :

    La faisabilité institutionnelle : la politique atteindrait-elle ses objectifs dans le cadre institutionnel existant ?

    La faisabilité stratégique : les principaux acteurs politiques sont-ils prêts à engager des ressources pour mettre en œuvre la politique ?

    La faisabilité psychologique : le grand public soutient-il la politique ?

    La faisabilité comportementale : la politique établirait-elle des incitations comportementales cohérentes avec ses objectifs ?

    Est-on prêt à payer le prix du revenu universel ?

    L’un des principaux obstacles à la mise en œuvre du revenu de base est le prix apparemment élevé des caractéristiques distinctives de la politique, en particulier en l’absence de vérification des moyens mis en œuvre.

    Mais les soutiens au revenu universel proposent de le mettre en place de la même façon que le système d’allocation. Ils affirment que la différence de coût entre les allocations sociales sous condition de moyens et un revenu de base sans condition de moyen pourrait être récupérée par le biais du système fiscal donc être payé par les contribuables les plus fortunés, ainsi que par une réduction des coûts administratifs liés à la vérification des moyens.

    Ces idées dépendent d’une forte volonté politique. Néanmoins on observe un certain volontarisme politique stimulé par la pandémie. Les gouvernements sont soumis à une pression intense pour faire « tout ce qu’il faut » afin d’éviter une dépression économique.

    Les économistes réclament des mesures d’urgence économique rapides et simples pour « mettre l’argent entre les mains de tout le monde », et nous voyons apparaître des initiatives qui échappent à de nombreuses restrictions habituelles.

    Par exemple, en Irlande, une allocation de chômage Covid-19 a été mise à la disposition par le gouvernement de ceux qui perdent leur emploi à la suite de la pandémie, avec moins de restrictions, moins de conditions de moyens et donc une période d’attente beaucoup plus courte pour le paiement que les allocations de chômage ordinaires. On voit des mesures similaires à Berlin.

    Bien qu’il s’agisse de mesures temporaires, certains dirigeants politiques, comme la ministre de l’Économie d’Espagne et le premier ministre irlandais, ont laissé entendre que nous ne reviendrons pas entièrement au statu quo une fois la pandémie maîtrisée.

    Ces allocations ne sont pas identiques au revenu de base, dans la mesure où elles s’adressent exclusivement aux travailleurs ou aux ménages pauvres. Néanmoins, la réduction de l’administration et de la vérification des moyens établissent un cadre de protection sociale plus proche qu’auparavant du revenu de base, renforçant ainsi la faisabilité institutionnelle de la politique.

    Impact psychologique et comportemental

    L’acceptabilité sociale du revenu de base est liée à l’adéquation entre les effets attendus par chacun sur le comportement de l’autre, et les effets réellement observés de la mise en place d’un revenu garanti. Une préoccupation commune concernant le revenu de base est qu’il agirait comme un facteur de dissuasion au travail. Pourtant des recherches initiales, conduites par exemple au Canada et en Iran, suggèrent que les gens n’abandonnent généralement pas le travail lorsqu’ils sont par ailleurs soutenus par un revenu de base.

    Cependant, l’expérimentation finlandaise du revenu de base, peut-être l’expérience de revenu de base la plus médiatisée à ce jour, a été critiquée parce qu’elle ne maximisait pas l’insertion professionnelle.

    Or, l’insertion par le travail n’est pas la seule raison d’un revenu de base. Il est donc important d’examiner ce que les gens considèrent comme l’objectif du revenu de base pour la société : s’il s’agit d’encourager l’emploi ou de faciliter une transformation du rôle du travail rémunéré dans la société tout entière.

    Objectifs de transformation ?

    Un effet frappant de la crise Covid-19 est la façon dont elle change déjà la façon dont la société perçoit les prestations de l’État. Lorsque l’ancien secrétaire d’État britannique au travail a critiqué le soutien au revenu des coronavirus, affirmant qu’il aurait un effet « dissuasif sur le travail », les commentateurs se sont empressés de noter que, dans ce cas, la dissuasion au travail est précisément le but recherché. Aujourd’hui, certains travailleurs sont « payés pour rester à la maison » pour le bien de la santé publique.

    Comme la pandémie oblige pour la première fois de vastes pans de la population active à dépendre du soutien au revenu de l’État, on peut s’attendre à une érosion des barrières psychologiques à l’acceptation de « l’aumône » et à une remise en question de la signification de ces transferts.

    Peut-être cela ouvre-t-il la porte à l’examen d’autres objectifs sociaux qu’un revenu de base pourrait servir, comme donner aux citoyens le temps de s’occuper les uns des autres, de réduire le rôle du travail rémunéré dans leur vie, et de réduire les activités qui nuisent à l’environnement.

    Priya Srinivasan a contribué à cet article.

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