Le 22 décembre 2024, M. Gabriel Jean-Marie, Secrétaire Général de la CGTM Martinique, a adressé un courrier officiel à Madame la Procureure de la République de Martinique.
Dans ce communiqué, il réagit à un article publié dans l’hebdomadaire satirique « Le Canard Enchaîné », et s’interroge sur la portée de l’expression « canarder », le traitement judiciaire du président de l’association RPPRAC, Rodrigue Petitot, ainsi que la mise en pratique de la devise républicaine sur notre territoire.
Nous vous invitons à prendre connaissance du contenu intégral de ce courrier..
Bompard menace de « canarder », Faure vole vers son congrès… le PS libéré, délivré des insoumis
En s’émancipant de LFI, les socialistes savent ce qu’ils gagnent à court terme – une crédibilité de gouvernement –, mais ignorent l’ampleur des risques électoraux qu’ils auront à assumer
Un commentaire
Ainsi donc, un dirigeant trotskyste, secrétaire général d’un CGTM moribonde, Gabriel Jean-Marie, demande à la procureur de la république de Martinique et au nom de l’égalité, à ce que Manuel BOMPARD, le député LFI subisse le sort de PETITOT, dont, sans aucun doute, il partagerait le palmarès!
Pourquoi? Parce que Manuel BOMPARD a employé le verbe “canarder” à propos des députés socialistes qui refuseraient de voter la censure lorsque cette dernière serait proposée à l’assemblée nationale. L’objectif est limpide et clair comme de l’eau de roche : “On va les canarder pendant deux mois, jusqu’à ce que leurs électeurs se rappellent à eux en circonscription”!!!
Que veut dire le député LFI : Il s’agit de démasquer ceux des députés socialistes qui, secrètement, choisiraient le gouvernement Macron.
Mais notre dirigeant trotskyste n’en a cure!!! Il a repris cette information dans une feuille de quotidien de la droite extrême, dénommée l’Opinion, lancé en mai 2013 par Nicolas Beytout, ancien président des Échos et ancien directeur des rédactions du Figaro. Le journal revendique être pro-business Il suit une ligne qui s’affirme « néolibérale » de droite. Le capital de cette publication est détenu par son fondateur Nicolas Beytout (24,4 %), associé à Bernard Arnault (22,8 %), la famille Bettencourt propriétaire de l’Oréal (17,1 %) et l’Australo-Américain Rupert Murdoch (7,6%). Que du beau monde mais une compagnie qui ne gêne nullement notre révolutionnaire trotskyste!