Équipe rédactionnelLe.
Samedi soir, Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes au public cinq ans après l’incendie de 2019, accueillant une messe célébrée par l’archevêque de Paris, Monseigneur Laurent Ulrich. Cette cérémonie a marqué la consécration du nouvel autel de la cathédrale, un moment empreint de solennité, avec de l’huile parfumée et de l’encens, accompagné par l’orgue restauré et les chants du chœur.
Le président Emmanuel Macron, accompagné de chefs d’État, personnalités politiques et célébrités, a salué cet événement comme un triomphe national symbolisant l’unité et la résilience de la France. Il a également rendu hommage aux pompiers qui ont sauvé la structure de la cathédrale, empêchant l’effondrement de ses tours.
Bien que Macron n’ait pas pris part à la communion, la première dame Brigitte Macron y a participé. Après la cérémonie, un concert de chœur a résonné dans la cathédrale, et une seconde messe ouverte au public était prévue dimanche soir.
Cet événement s’est déroulé dans un contexte politique tendu, alors que Macron fait face à une crise gouvernementale après une motion de censure. Malgré cela, il a prononcé un discours inédit à l’intérieur de la cathédrale, louant Victor Hugo et rappelant l’importance de Notre-Dame dans l’histoire française.
La restauration de Notre-Dame, suivie par des millions de téléspectateurs, a également mis en lumière les défis politiques en cours. L’opposition de gauche (La France Insoumise) refuse les négociations avec Macron, tandis que les socialistes et écologistes se montrent plus ouverts au dialogue. Un nouveau Premier ministre devrait être nommé prochainement pour tenter de surmonter l’impasse.