Dans un communiqué daté du 11 avril 2025, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer présente la méthode retenue par le Gouvernement pour accompagner les partenaires calédoniens dans la construction d’un avenir institutionnel partagé. À travers cette initiative, l’État français affirme sa volonté de favoriser un dialogue transparent, progressif et respectueux entre toutes les parties prenantes du territoire.
Une volonté de méthode pour un avenir commun
Face aux incertitudes institutionnelles persistantes en Nouvelle-Calédonie, le Gouvernement français a choisi de privilégier une démarche structurée. Selon le communiqué officiel, cette méthode repose sur trois grands principes : la transparence, la progressivité et le respect. L’objectif est d’assurer un cadre de discussion serein et équitable entre les différentes forces politiques calédoniennes, tout en garantissant la stabilité du territoire.
Des groupes de travail thématiques pour préparer le futur
Le communiqué précise que plusieurs groupes de travail thématiques seront mis en place dans les prochaines semaines. Ces groupes, réunissant les représentants des institutions locales, des courants politiques et de la société civile, aborderont des sujets clés tels que :
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l’organisation institutionnelle,
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les compétences transférées ou à transférer,
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les modalités de gouvernance,
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le modèle économique et social,
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et les symboles et identités partagés.
Un dialogue républicain à l’écoute des réalités locales
Le ministère souligne que l’ensemble du processus sera mené dans le respect des équilibres démocratiques calédoniens et de l’expression des aspirations de toutes les communautés. Le dialogue engagé se veut inclusif, républicain et attentif à la complexité des mémoires, des identités et des projets politiques présents sur l’archipel.
Vers une sortie de l’Accord de Nouméa ?
Ce cadre méthodologique s’inscrit dans la perspective d’un dépassement de l’Accord de Nouméa, signé en 1998, et qui a structuré la vie politique et institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie ces 25 dernières années. Le gouvernement souhaite ainsi préparer, avec les acteurs concernés, une nouvelle étape fondée sur la responsabilité partagée et l’équilibre des pouvoirs.
Un calendrier à venir, sous l’égide de l’État
L’État jouera un rôle de facilitateur dans cette démarche. Le communiqué annonce que des premières réunions devraient avoir lieu prochainement, sous l’égide des services du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, en lien avec les autorités calédoniennes.
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