[Revue de presse] Asile et migrations : Ursula von der Leyen veut mettre fin au système de Dublin Revue de presse
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A l’occasion de son discours de politique générale sur l’état de l’Union européenne prononcé à Bruxelles mercredi 16 septembre, la cheffe de l’exécutif européen a notamment annoncé vouloir abolir le règlement de Dublin – Crédits : Etienne Ansotte / Commission européenne |
Mercredi 16 septembre, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé à Bruxelles les priorités de l’exécutif pour l’année à venir. La réforme du droit d’asile a retenu l’attention de la presse, une semaine avant la publication d’une proposition très attendue en la matière. Pour son premier discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen a fait dans l’exhaustivité. La cheffe de l’exécutif européen a listé devant les parlementaires réunis à Bruxelles les priorités de son collège pour l’année à venir. Salaire minimum, Europe de la santé, réévaluation des objectifs de réduction des émissions de CO2, Brexit, politique étrangère… les sujets n’ont pas manqué, tout comme « les appels à l’action » des Etats membres, résume Politico. Discours sur l’état de l’Union : face à la crise, Ursula von der Leyen redouble d’ambition Mais ce sont les annonces en matière de droit d’asile qui ont retenu l’attention de la presse française et européenne. « Une semaine avant que la Commission européenne présente sa proposition de réforme de la politique de l’asile et de la migration le 23 septembre, sa présidente, Ursula von der Leyen a plaidé en faveur d’un ‘système européen de gouvernance de la migration’« , relève La Croix. « Très attendue et plusieurs fois repoussée » [Libération], cette initiative viendrait « abolir le règlement de Dublin », au sujet duquel « toutes les tentatives de réforme ont échoué« , poursuit le média. Calendrier accéléré« La présidente de la Commission européenne a fait de ce projet une priorité, alors que les relations entre certains pays européens à propos de la question migratoire restent tendues« , analyse RFI. « La question du « manque de solidarité entre pays européens » est revenue au cœur de l’actualité avec « l’incendie du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos« , rappelle Libération. « Surfant sur l’émoi suscité par le récent incendie du camp pour migrants (…), l’exécutif européen avance ses pions [pour] exploiter au mieux les capacités des pays membres à intégrer ces populations nouvelles« , analyse de son côté Le Figaro. Qui ne manque pas de s’alarmer sur les conséquences d’un tel projet : « Si la stratégie d’éloignement des indésirables reste inefficace, ce énième plan bruxellois risque surtout d’alimenter un nouvel appel d’air quand les populations pourront à nouveau circuler sur le globe« . Ursula von der Leyen a donné « peu de détails » sur son projet de réforme du système d’asile. Elle a néanmoins insisté sur le fait qu’un « système de ‘solidarité obligatoire’ [devait] être établi« , exigeant « la participation de tous les États », relève le Süddeutsche Zeitung. « Il y aura des structures communes pour l’asile et le retour. Et il y aura un nouveau mécanisme fort de solidarité« , a-t-elle affirmé [Libération]. « Si nous faisons un pas en avant, j’attends de tous les États membres qu’ils fassent de même. L’immigration est un défi européen et toute l’Europe doit prendre sa part« , a-t-elle lancé à l’attention de certains pays d’Europe de l’Est qui refusent d’accueillir des migrants sur leur territoire [Politico]. « Service minimum »Le règlement de Dublin, qui régit la question de l’accueil des réfugiés en confiant « la responsabilité du traitement des demandes d’asile au pays de première entrée des migrants dans l’UE« , représente « un boulet pour la Grèce, l’Italie, Malte ou l’Espagne et un bon moyen de se défausser pour tous les autres« , rappelle Ouest-France. Or « les images du camp de Moria nous rappellent douloureusement que l’Europe doit agir dans l’unité« , a plaidé la dirigeante [Euronews]. Pour le moment, les Européens ont assuré un « service minimum », déplore Ouest-France : seuls « une dizaine de pays de l’UE ont accepté, sur l’insistance de l’Allemagne […], d’accueillir 400 mineurs non accompagnés« , rescapés de l’incendie du camp de réfugiés. |
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