St. Lucia Times.
Le ministère de la Santé, du Bien-être et des Affaires des Aînés de Sainte-Lucie prévoit de publier une déclaration officielle concernant l’apparition du virus Oropouche (OROV) dans la région, à la suite de la confirmation de deux cas à la Barbade le 6 décembre.
Dans un communiqué, les autorités sanitaires barbadiennes ont annoncé que deux adultes avaient été testés positifs pour cette maladie transmise par les moustiques. Ces cas marquent les premières infections confirmées d’OROV dans le pays, suscitant des préoccupations régionales quant à ce virus connu pour circuler en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans certaines parties des Caraïbes.
L’OROV est principalement transmis à l’humain par des piqûres de moucherons (couramment appelés mouches des sables) et de certaines espèces de moustiques du genre Culex. Ces insectes prospèrent dans des zones broussailleuses et des eaux stagnantes, des conditions largement présentes dans les climats tropicaux.
Les symptômes de la maladie sont souvent confondus avec ceux d’autres maladies transmises par les moustiques, comme la dengue, notamment une fièvre soudaine, des maux de tête, des frissons, des douleurs articulaires et parfois des nausées ou des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement entre quatre et huit jours après la piqûre d’un insecte infecté. Bien que la plupart des patients se rétablissent en une semaine, certains peuvent ressentir des effets persistants pendant plusieurs semaines.
Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’OROV ; les soins médicaux visent à soulager les symptômes. Les femmes enceintes sont particulièrement appelées à la prudence, car les effets à long terme du virus sur la grossesse demeurent incertains.
Les cas confirmés à la Barbade soulignent le potentiel de l’OROV à devenir une menace sanitaire croissante dans les Caraïbes. Compte tenu des conditions environnementales similaires et des populations de vecteurs présentes dans les îles voisines, les responsables de la santé publique restent en état d’alerte.
Le ministère de la Santé devrait détailler ses plans pour gérer le risque d’OROV à Sainte-Lucie, notamment des mesures de surveillance, des campagnes d’éducation publique et la distribution de ressources pour aider les communautés à lutter contre les moustiques et les moucherons.
La déclaration à venir du ministère constituera une étape cruciale pour répondre aux préoccupations du public et garantir que Sainte-Lucie soit prête à réagir efficacement à cette menace sanitaire émergente.
Les résidents sont invités à adopter immédiatement des mesures de protection, en particulier en cette saison des pluies. La vigilance et la coopération sont essentielles pour réduire la propagation de la maladie liée au virus Oropouche et protéger la santé publique.