Le président sénégalais, Macky Sall, veut calmer les tensions dans son pays en proposant une loi pour pardonner les actes liés aux manifestations entre 2021 et 2024. Des prisonniers politiques ont été libérés, mais cela inquiète certains sur l’impunité, surtout pour Ousmane Sonko. Le président souhaitait prolonger son mandat jusqu’au 2 juin, sa proposition a été rejetée par le conseil constitutionnel.

Le président sénégalais Macky Sall propose une loi d’amnistie pour apaiser les tensions politiques dans son pays. Ce projet a pour but de couvrir les faits liés aux manifestations politiques entre 2021 et 2024, notamment celles en soutien à l’opposant Ousmane Sonko. Des centaines de détenus politiques ont été libérés récemment, marquant un geste d’apaisement, mais suscitant des préoccupations quant à l’impunité.

L’amnistie soulève toutefois des inquiétudes quant à la libération d’Ousmane Sonko, détenu pour des charges non jugées. La coalition d’opposition Yewwi Askan Wi débat de sa position sur cette initiative controversée, tandis qu’Amnesty International dénonce la loi comme un déni de justice, rappelant les victimes des manifestations depuis mars 2021.

Des voix discordantes émergent même au sein de la majorité présidentielle, soulignant le lourd bilan humain et matériel des émeutes. L’annonce de la date des élections présidentielles, récemment fixée au 24 mars, pourrait contribuer à apaiser les tensions. Initialement, le président Macky Sall avait proposé la date du 2 juin pour le premier tour des élections. Son mandat devant normalement se terminer le 2 avril, sa proposition a été rejetée par le conseil constitutionnel.

Partager.

Laissez votre commentaireAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Exit mobile version