St. Lucia Times
Les Nations Unies rapportent que près d’une femme sur trois subit des violences au cours de sa vie. Les filles, en particulier, sont exposées à un risque élevé de violence : une adolescente sur quatre est maltraitée par son partenaire.
Pour des milliers de femmes, le cycle de la violence basée sur le genre se termine par un acte brutal et ultime : leur meurtre par leur partenaire ou un membre de leur famille.
À Sainte-Lucie, la sensibilisation à cette problématique est relancée à l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, qui ont débuté le lundi 25 novembre 2024 et se poursuivront jusqu’au 10 décembre 2024.
La ministre des Affaires de genre, le Dr Virginia Albert-Poyotte, a annoncé que le Département des Affaires de genre collabore avec une agence française pour lutter contre la violence domestique à Sainte-Lucie, en particulier celle qui touche les femmes et les filles.
« Cela s’inscrit dans nos efforts pour mettre fin à la violence envers les femmes et les filles. Nous avons connu de nombreuses situations où des femmes et des filles sont victimes de violence domestique, et nous devons nous unir, investir, pour que ce type de violence prenne fin », a-t-elle déclaré.
Le Dr Albert-Poyotte a souligné que la violence domestique est un problème qui concerne à la fois les hommes et les femmes, ajoutant que le Département s’efforcera de promouvoir l’égalité des sexes dans toutes ses initiatives. « J’ai précisé que le Département des Affaires de genre n’est pas un département uniquement pour les femmes, mais un département qui doit promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. J’invite donc tous les Saint-Luciens et les gens du monde entier à se mobiliser. »
En 2022, le gouvernement a adopté une législation novatrice sur la violence domestique, saluée par de nombreuses organisations internationales.
Le Dr Albert-Poyotte a indiqué que le gouvernement forme des agents de police pour mieux traiter les affaires de violence domestique.
« Nous avons organisé des formations pour les agents de police afin qu’ils comprennent comment appliquer certaines dispositions de la loi. Nous avons également formé des magistrats pour qu’ils saisissent les implications de la loi et sachent comment traiter les litiges et affaires qui leur sont présentés », a-t-elle ajouté.