Laurent Sagalovitsch, dans un article publié sur le site Slate, exprime un pessimisme profond en contemplant l’année 2025, qu’il perçoit comme une plongée dans un cauchemar. Il décrit un monde au bord de l’effondrement, marqué par des démocraties affaiblies, des dirigeants autoritaires, une civilisation vacillante et une technologie omniprésente qui aliène l’humanité.
Aux États-Unis, la présidence de Donald Trump est envisagée comme une source de tensions et de divisions accrues, alimentées par la vengeance politique et les idées complotistes. En Europe, la fragilité face aux crises nationales et internationales renforce un sentiment d’impuissance collective.
L’auteur dénonce également le dérèglement climatique, l’essor d’une consommation effrénée, l’isolement social et la domination croissante de l’intelligence artificielle, menaçant les valeurs humanistes. À ses yeux, 2025 s’annonce comme une année de dérèglement général, où l’humanité pourrait s’égarer davantage dans une quête effrénée de rentabilité et de progrès technologique, au détriment de son âme et de sa solidarité.
Mais pourquoi ne pas choisir, au contraire, une vision optimiste de 2025 ? Pourquoi ne pas envisager cette année comme celle des possibles : une année porteuse d’espoir et d’innovation, où l’humanité serait prête à relever les défis majeurs qui se dressent devant elle ? Face aux crises passées, une prise de conscience collective pourrait insuffler un élan nouveau, conduisant à la coopération, à la durabilité et à un progrès partagé.
Une transition écologique accélérée
Les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement climatique commencent à porter leurs fruits. Les énergies renouvelables connaissent une expansion sans précédent, alimentant villes et villages de manière propre et abordable. La reforestation en certains lieux s’intensifie, les zones urbaines vertes se multiplient, et des innovations technologiques transforment le recyclage et la gestion des déchets en piliers d’une économie circulaire.
Un essor technologique au service de l’humain
L’intelligence artificielle, loin de diviser, devient un outil au service du bien commun. Dans le domaine de la santé, elle révolutionne la médecine personnalisée, permettant des diagnostics précoces et des traitements efficaces pour des millions de personnes. L’éducation, de son côté, bénéficie d’outils numériques immersifs, rendant le savoir accessible à des communautés jusque-là isolées.
Un renouveau démocratique et sociétal
Certaines démocraties, conscientes de leur fragilité, devront nécessairement s’engager dans des réformes profondes pour restaurer la confiance des citoyens. La participation citoyenne valorisée grâce à des plateformes numériques transparentes et inclusives. Un nouvel humanisme va émerger, célébrant l’entraide, la diversité culturelle et l’éthique dans les relations internationales.
Une économie plus juste et solidaire
2025 pourrait également marquer le développement d’un modèle économique plus équitable. Les entreprises adoptent des pratiques socialement responsables, tandis que de nombreux gouvernements mettent en place des politiques visant à réduire les inégalités. Des initiatives locales, comme l’agriculture durable et le commerce équitable, gagnent en popularité, renforçant les liens entre producteurs et consommateurs.
Une humanité en quête de sens
Face aux défis, les individus vont redécouvrir l’importance des relations humaines, de l’art et de la culture. Des mouvements collectifs se former pour défendre des causes communes : l’environnement, l’éducation, ou encore la justice sociale. La solitude reculera grâce à des communautés locales plus soudées et solidaires.
Une renaissance collective
En somme, 2025 pourrait être une année de renaissance, où la créativité, la solidarité et la résilience humaine ouvrent la voie à un avenir harmonieux et durable.
C’est, en tout cas, la posture mentale et psychologique que notre équipe rédactionnelle propose aux Martiniquais. Et, qui sait, à défaut de transformer notre île en ce pays rêvé qui n’a jamais existé, notre quotidien pourrait devenir plus léger. Les efforts colossaux nécessaires à l’évolution des choses paraîtront alors moins difficiles. Je vous le prédis.
Gérard Dorwling-Carter