CHIFFRES CLES DU PAYSAGE 2022
Fort-de-France et Basse-Terre, le 21 novembre 2023 – L’Union Nationale des Entreprises du Paysage dévoile aujourd’hui les chiffres annuels clés de la branche du paysage en Martinique et Guadeloupe à fin 2022. Cette étude, couvrant la période 2021-2022, met en lumière un secteur du paysage florissant. Sur tous leurs marchés (particuliers, collectivités et entreprises privées), les entreprises du paysage connaissent une forte activité. Pour faire face à une demande croissante de végétalisation dans les espaces privés (entreprises, copropriétés…), dans les jardins de particuliers mais aussi en ville, les entreprises du paysage martiniquaises et guadeloupéennes continuent d’embaucher massivement et d’investir, malgré des difficultés de recrutement.
Télécharger le rapport intégral de la Martinique ici et de la Guadeloupe ici
Un secteur qui se dynamise
En Guadeloupe et en Martinique, les indicateurs économiques de la branche du paysage sont au vert et illustrent le dynamisme exceptionnel du secteur :
Le chiffre d’affaires est de 55 millions d’euros en Martinique et 30 millions d’euros en Guadeloupe soit au total 1,5 % du chiffre d’affaires de la filière sur l’ensemble du territoire. Une bonne performance, à tempérer toutefois par une reprise post-COVID favorable aux espaces verts et les tensions inflationnistes des deux dernières années1.
En tout, 140 entreprises du paysage sont réparties sur la Martinique et 150 sur la Guadeloupe. Au niveau national, la branche du paysage pèse 7,7 milliards d’euros, 32 450 entreprises et 132 100 actifs2.
L’activité des entreprises du paysage portée par les marchés publics
L’activité de la branche du paysage a bénéficié de la croissance de l’ensemble de ses trois grands marchés : en 2022, en Martinique, 26 % du chiffre d’affaires des entreprises du paysage ont été réalisés auprès des particuliers, contre 27 % en Guadeloupe. Les entreprises privées représentent 22% du CA en Martinique et 16 % en Guadeloupe.
Mais ce sont les marchés publics qui se démarquent véritablement, et représentent respectivement 51 % du chiffre d’affaires du secteur en Martinique et 57 % en Guadeloupe.
En Martinique
En Guadeloupe
La création de jardins et d’espaces verts représente désormais 53 % du CA de la branche en Martinique et 62 % en Guadeloupe.
En Martinique, l’entretien de ces espaces représente 46 % de l’activité, tandis que les autres travaux paysagiers – génie écologique ou éco-pastoralisme – représentent 1 % du CA.
Quant à la Guadeloupe, les activités d’entretien de ces espaces représentent 37 % et les autres activités du paysage – travaux de génie écologique ou éco-pastoralisme – représentent également 1 % du CA.
En Martinique En Guadeloupe
Florence Schupp, présidente de l’Unep Outre-mer analyse : « Ces performances remarquables témoignent d’une prise de conscience active des particuliers, des entreprises et des collectivités, et d’un besoin de plus en plus fort d’être accompagnés, conseillés et soutenus pour verdir nos modes de vie, au sens propre, avec des compétences reconnues. Les entreprises du paysage démontrent chaque jour leur capacité d’adaptation aux grands enjeux sociétaux et environnementaux : elles ont accéléré leur montée en compétence et diversifié leurs offres pour répondre à des besoins nouveaux. Les écoles se verdissent, les copropriétés et espaces privés sont incités à prendre part à cette transition, le besoin de nature partout et pour tous augmente et s’appuie sur des compétences accrues en génie écologique et génie végétal détenues par nos entreprises. »
Une filière porteuse d’avenir et de sens
Afin de répondre à ce dynamisme, la branche du paysage en Martinique et Guadeloupe s’appuie aujourd’hui sur 2 250 actifs : 1450 en Martinique et 800 en Guadeloupe. En plus d’être porteurs de sens, les emplois dans le paysage sont particulièrement stables et durables : en Martinique, 89 % des emplois du paysage sont des CDI contre 88 % en Guadeloupe. Par ailleurs, en Martinique, 96 % des emplois sont à temps plein, pour 97 % en Guadeloupe.
Cette dynamique exceptionnelle pourrait être encore plus forte si les entreprises n’étaient pas confrontées à une difficulté majeure : le recrutement. En effet, en 2022 au niveau national, 57% des entreprises souhaitant embaucher n’y sont pas parvenues. Parmi les principaux freins évoqués par les chefs d’entreprise : l’absence de candidatures (73 % ), notamment pour les ouvriers et le personnel permanent (versus le personnel saisonnier), et le problème de qualification des postulants (62%).
« Si l’activité de nos entreprises ne cesse de croitre, elles doivent faire face pour la plupart d’entre elles à de fortes difficultés de recrutement. Pendant trop longtemps, l’apprentissage et l’enseignement agricole ont été les parents pauvres de nos systèmes éducatifs. Même si nous voyons que la tendance s’inverse depuis peu, nous payons aujourd’hui le prix d’une politique d’orientation insuffisamment adaptée aux réalités économiques. Notre profession a pourtant des atouts indéniables à faire valoir, auprès des plus jeunes comme des adultes en reconversion : nos emplois, à pourvoir sur l’ensemble du territoire, sont durables, non-délocalisables, et accessibles du CAP au diplôme d’ingénieur. Nos entreprises sont actrices de l’action sociale, par la formation, l’insertion, l’inclusion et la reconversion. Nos métiers ont du sens, et s’inscrivent pleinement dans la transition écologique en cours. » conclut Florence Schupp, présidente de l’Unep Outre mer.
Méthodologie : Les données sont étudiées en euros courants ; les actifs intègrent les emplois salariés et non-salariés. Les chiffres clés de la branche du paysage est une enquête menée par l’institut Xerfi-Spécific pour le compte de l’Unep et VALHOR, avec le soutien d’AGRICA, entre avril et juin 2023, auprès de 1 264 entreprises représentatives de la profession (adhérentes ou non à l’Unep) et rassemblant 12 260 salariés, interrogées par questionnaire. L’étude est complétée par des données de la MSA. Il s’agit de la onzième édition des chiffres clés de la branche du paysage.
1 L’étude est en euros courants (non corrigés de l’inflation)
2 Les données concernent la France métropolitaine et les Drom (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion)
www.lesentreprisesdupaysage.fr
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À propos de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage
L’Unep est la seule organisation professionnelle représentative des 32 450 entreprises du paysage reconnue par les pouvoirs publics. Ses missions consistent à défendre et promouvoir les intérêts de la profession, et à informer et aider ses adhérents (74 % d’entre eux ont moins de 10 salariés) dans leur vie d’entrepreneur. Son organisation en unions régionales lui permet d’entretenir des relations de proximité avec ses adhérents. Les engagements de service de l’Unep sont certifiés selon le référentiel Quali’OPdepuis 2006 ; en 2014, l’Unep obtient le niveau confirmé de l’évaluation Afaq26000 (RSE). L’Unep a été reconnue partenaire « Engagé pour la nature » par l’Office Français de la Biodiversité en 2021. |
www.valhor.fr |
À propos de VALHOR VALHOR est reconnue par les pouvoirs publics comme l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Elle réunit 52 000 entreprises spécialisées, réalisant plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représentant 186 000 emplois. Elle rassemble les 10 organisations professionnelles représentatives des secteurs de la production (VERDIR, Felcoop, UFS, CR), de la commercialisation (FFAF, JAdF, FGFP, Floralisa), ainsi que du paysage (Unep, FFP). Les 5 missions de VALHOR sont fixées par un programme d’actions triennal, fruit de l’accord de financement interprofessionnel conclu par les dix organisations professionnelles membres : – développer le potentiel économique, notamment par la certification et la labellisation des entreprises dans le respect de la protection de l’environnement ; – répondre aux enjeux sanitaires du végétal, améliorer la qualité des produits et l’offre de services, notamment en favorisant l’innovation et la recherche ; – favoriser la connaissance de la production et du marché pour permettre l’adaptation de l’offre à la demande ; – promouvoir le végétal, le savoir-faire des professionnels, la richesse des métiers de la filière et leur excellence, et attirer de nouveaux talents ; – fédérer et renforcer le dialogue entre les organisations professionnelles pour porter les intérêts de la filière. www.valhor.fr#LeVegetalCEstLaVie |
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www.groupagrica.com |
À propos du Groupe AGRICA Le Groupe AGRICA est l’interlocuteur privilégié des entreprises et des salariés agricoles en matière de retraite complémentaire, d’épargne, de prévoyance et de santé. Avec plus de 700 000 bénéficiaires d’une pension de retraite complémentaire à ce jour et plus d’1,4 million de cotisants dans 236 800 entreprises, AGRICA est le groupe de référence du monde agricole. Les entreprises clientes d’AGRICA appartiennent aux différents secteurs du monde agricole, tels que les entreprises de production, du secteur du paysage, les coopératives, les organismes professionnels agricoles et activités connexes. |