La filière bananière de la Martinique, représentée par la coopérative BANAMART, exprime son soutien inconditionnel en faveur de l’autonomie alimentaire de l’île et de la valorisation de l’agriculture locale.

Dans une lettre ouverte du 29 septembre, adressée au Président du Conseil Exécutif et au Président de la Collectivité Territoriale de Martinique, Alexis GOUYÉ, Président de BANAMART, a exprimé la volonté ferme de la coopérative de contribuer à la réalisation de l’ambition d’autonomie alimentaire de la Martinique.

Cette ambition, largement soutenue et mise en avant lors du Comité Interministériel des Outre-mer (CIOM) en juillet dernier, est au cœur des préoccupations de BANAMART et de ses adhérents. Ils se félicitent de la reconnaissance de leurs efforts dans la diversification agricole, notamment dans la coexistence des cultures de la banane avec d’autres cultures, telles que l’arboriculture, le maraîchage, et la production de cacao, pour n’en nommer que quelques-unes.

D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les surfaces dédiées à ces cultures diversifiées s’étendent sur 506 hectares, avec une production en volume s’élevant à 6 900 tonnes. De ce total, 4 600 tonnes sont destinées à la consommation locale, témoignant ainsi de l’importance de la production agricole locale pour la population martiniquaise.

La coopérative a également mis en avant ses initiatives pour structurer la filière, notamment à travers son soutien à l’AMAFEL (l’Association Martiniquaise de Fruits et Légumes) et l’acquisition de la principale mûrisserie de Martinique, “MUMAFRUITIS”. Cette dernière, avec une capacité totale de mûrissage de 4 000 tonnes, pourrait jouer un rôle crucial dans le mûrissage de divers produits, dont la banane plantain, les avocats et les mangues.

Au-delà de ces réalisations, BANAMART exprime son enthousiasme pour la création d’une plateforme logistique et de commercialisation commune pour les cultures de diversification. Une telle structure renforcerait l’approvisionnement en produits locaux, promouvrait l’agriculture martiniquaise et consoliderait le lien entre producteurs et consommateurs.

Cette lettre ouverte est selon nous un témoignage fort de l’engagement des planteurs de bananes de la Martinique, et plus largement, de toute la profession agricole, en faveur d’une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et au service de l’autonomie alimentaire de l’île. Nous vous invitons à acheter en kiosque le Magazine Antilla du mois de septembre afin d’en savoir plus sur l’ensemble de la filière Banane de Martinique. 

Philippe PIED


LE COMMUNIQUÉ



 

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