« Un champagne plaisir, accessible et élégant : c’est notre signature. »
Julien Breuzon
Un champagne à la fois élégant, accessible et distribué avec soin : c’est le pari de la Maison Vollereaux, désormais bien installée en Guadeloupe et en Martinique. Grâce au partenariat exclusif noué avec le groupe FCDD, cette maison familiale indépendante séduit une clientèle antillaise fidèle, en quête de qualité et de convivialité. Entretien croisé avec Julien Breuzon, directeur export, et Marine Fabre, cogérante de FCDD, pour mieux comprendre l’esprit de cette maison centenaire qui a su trouver sa place loin de la grande distribution.
Julien Breuzon, qui êtes-vous et que représente la Maison Vollereaux ?
Je suis directeur export de la Maison Vollereaux, une maison familiale et indépendante fondée en 1923, implantée à Pierry dans le cœur de la Champagne, près d’Épernay. Nous représentons la sixième génération, avec bientôt la septième en production. Notre ambition est claire : élaborer un champagne plaisir, accessible, élégant, loin de toute complexité superflue. Aujourd’hui, notre maison produit environ 450 000 bouteilles par an sur 42 hectares, et est distribuée dans plus de 40 pays.
Marine Fabre, quel est le rôle du groupe FCDD dans cette aventure antillaise ?
Je suis cogérante du groupe FCDD, implanté depuis plus de dix ans en Guadeloupe et en Martinique. Nous importons et distribuons vins, champagnes, spiritueux et tabac via notre réseau de caves et boutiques Saturne. Avec Vollereaux, nous avons un partenariat exclusif sur nos deux territoires. Notre mission est de faire rayonner ce champagne dans nos caves, chez les cavistes partenaires, et dans les établissements gastronomiques de qualité.
Qu’est-ce qui distingue la Maison Vollereaux des autres maisons de champagne ?
J.B : La Maison Vollereaux, c’est d’abord une histoire de famille. Fondée en 1923, mais enracinée en Champagne depuis 1805, elle est aujourd’hui dirigée par la sixième génération. Ce qui fait notre singularité, c’est notre attachement à des valeurs simples : tradition, élégance, accessibilité et respect de l’environnement. Nous sommes certifiés HVE (Haute Valeur Environnementale) sur 90 % de nos parcelles, et nos bouteilles sont fabriquées à 75 % à partir de verre recyclé.
Les Antilles sont-elles un marché stratégique pour le champagne ?
J.B. : Tout à fait. Guadeloupe et Martinique représentent ensemble plus de 50 % des expéditions vers l’outre-mer, soit près de 3 millions de bouteilles par an. On y boit du champagne pour les grandes occasions bien sûr, mais aussi très régulièrement. C’est une culture du partage et de la convivialité qui correspond parfaitement à notre vision.
M.F. : Et c’est un marché fidèle. En 2024, même avec un contexte économique difficile, les ventes ont tenu bon. C’est encourageant.
Depuis combien de temps êtes-vous présents en Guadeloupe et en Martinique (pour ce champagne)?
M.F. : Cela fait un peu plus de deux ans maintenant. Le développement est rapide, notamment grâce aux Caves Saturne, mais aussi grâce à nos partenaires cavistes et restaurateurs.
J.B. : Ce partenariat local est essentiel. Le champagne ne se vend pas seulement, il se raconte. Et ici, il est accueilli avec chaleur et curiosité.