Ce lundi 30 octobre, le président Emmanuel Macron a inauguré la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. Cette institution culturelle unique célèbre la richesse du français tout en accordant une place spéciale aux langues régionales, y compris celles des Outre-Mers. L’inauguration marque un moment majeur dans la reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle qui compose la francophonie.
Ce lundi 30 octobre a été marqué par l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, qui a eu lieu au château de Villers-Cotterêts (Aisne). L’objectif de cette institution culturelle unique est de célébrer la richesse et la diversité de la langue française, en accordant une place particulière aux langues régionales, y compris celles des Outre-Mers.
Le Château de Villers-Cotterêts, témoin d’un tournant historique pour la culture française
L’idée de cette Cité internationale avait été à l’origine présentée par Emmanuel Macron en 2017, alors qu’il était candidat à la présidence de la République. Six ans plus tard, après un investissement financier considérable de plus de 210 millions d’euros, dont une part importante a été consacrée à la restauration du château de Villers-Cotterêts, le président Macron a officiellement ouvert les portes de cette institution culturelle. Il place ainsi le français au centre de notre patrimoine culturel.
Le château de Villers-Cotterêts, lieu historique, est le site où le roi François Iᵉʳ a promulgué en 1539 l’ordonnance de Villers-Cotterêts. Cette ordonnance a joué un rôle déterminant dans l’histoire de la langue française en faisant du français la langue officielle pour tous les actes administratifs et juridiques du royaume, la rendant ainsi accessible à l’ensemble de la population.
Une place pour les langues d’Outre-Mer
Lors de la cérémonie d’inauguration, le président Macron a souligné le rôle unificateur du français en le qualifiant de “ciment” qui renforce l’unité de la nation. Il a également reconnu l’importance des 72 langues régionales, dont font partie les langues créoles, les langues kanak et polynésiennes. Il a affirmé que toutes ces langues ont leur place au sein de la République, contribuant à la cohésion nationale tout en préservant la richesse de la diversité linguistique française.
La Cité internationale de la langue française ne se limitera pas à être un simple musée. Elle a pour vocation d’être un lieu vivant où la culture et l’art s’épanouissent. Des résidences d’artistes et des spectacles sont déjà programmés, offrant ainsi un espace où la langue et la culture sont célébrées et partagées, contribuant à enrichir la diversité culturelle française.
Thibaut Charles