Un taux moyen à 4,12 %
Face à cette escalade, les banques ont étendu la durée des prêts, atteignant une moyenne de 21,1 ans, un pic historique comparé aux 13,6 ans de 2001. Mais cette extension n’est plus suffisante pour absorber les impacts combinés de la hausse des prix de l’immobilier, des taux d’intérêt et des exigences d’apport personnel. Les emprunteurs, même en s’étendant sur deux décennies, se retrouvent pris au piège, leur taux d’effort restant élevé malgré l’allongement des échéances.
64 % des prêts accordés sont des emprunts à long terme
Dans ce contexte, la structure même du marché du crédit immobilier se transforme. La part des emprunts à long terme (plus de 20 ans) domine désormais le paysage, représentant près de 64 % des prêts accordés, contre 46 % avant les recommandations du HCSF en 2019. En parallèle, les prêts plus courts connaissent une remontée timide, signe que certains emprunteurs privilégient peut-être des engagements moins étendus malgré des mensualités plus élevées.