Récemment, COBATY Martinique a perdu son fondateur, Raphaël DERVAIN.

  • Celui qui a eu l’idée…

  • Celui qui a entraîné un petit groupe de camarades dans l’aventure…

  • Celui qui y a cru fermement…

Oui, Lui, comme il aimait à signer, « Facétieux »…

Raphaël DERVAIN a obtenu son diplôme d’architecte le 20 mars 1975. Ses diverses expériences l’ont conduit à travers le monde, notamment en Martinique où il a exprimé son talent dans différents projets publics majeurs et de nombreux logements sociaux. Il a toujours fait preuve d’audace dans son geste architectural, mêlant l’artiste et le créatif. Ses réflexions sur les espaces urbains ont recentré le débat sur la question de la densité et de l’étalement urbain en Martinique.

Architecte humaniste, soucieux du rapport à l’autre, dans l’amitié et le respect, et guidé par une éthique sans faille qui privilégie le sens du devoir plutôt que l’ambition personnelle, Raphaël DERVAIN s’est retrouvé dans un certain nombre de valeurs morales et de principes initiés et portés par le COBATY.

Ainsi, en 1994, après avoir été en contact avec des Cobatystes en France, il eut l’idée de partager ces valeurs avec des professionnels martiniquais. C’est de là qu’est née l’idée d’un COBATY MARTINIQUE, qui a finalement vu le jour en novembre 1995, avec la mise en place de son premier Bureau, au sein duquel il a occupé le poste de trésorier. Jusqu’à ce jour, nos Cobatystes défendent l’éthique et ces valeurs décrites dans l’objet de notre association, créée dans l’amitié et l’esprit de son fondateur, avec une totale indépendance vis-à-vis de toutes appartenances politiques, idéologiques, syndicales, corporatistes ou confessionnelles.

Par l’exemplarité de ses actions et de ses convictions, avec le souci permanent de l’intérêt général, Raphaël DERVAIN a toujours aligné ses actes avec les principes énoncés dans la charte de COBATY (éthique, citoyenneté, qualité).

Aujourd’hui, il n’est plus là où il était, mais il est partout là où nous, Cobatystes de Martinique, sommes présents et en action. Oui, Lui…

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