Initiative citoyenne chercheurs/médecins Covid-19 Martinique regroupe :
– le docteur Azaria Rémion, docteur en virologie médicale, présidente de Collabioration SAS,
– le docteur Max Monan, docteur en chimie, président de l’Association pour la valorisation des ressources naturelles de la Martinique (ARVARNAM),
– le professeur Juliette Smith-Ravin, docteur en biologie, présidente de l’Association de recherche en épidémiologie et en biodiversité (Arebio),
– le docteur Stéphanie Morin, docteur en toxicologie, présidente de l’association Biodivma,
– le docteur Emy Njoh Ellong, docteur en biologie, spécialisée en pharmacologie et phytochimie,
– le docteur José-Luis Barnay, médecine physique et de réadaptation au CHUM,
– le docteur Jean-Michel Moundras, anesthésiste réanimateur au CHUM.
Ce collectif de médecins martiniquais préconise un diagnostic de masse de la population martiniquaise pour rassurer la population ; réaliser un suivi thérapeutique plus ciblé des patients Covid (+) ; et mettre en place un confinement sélectif, dans des zones géographiques différentes, selon que les patients soient diagnostiqués Covid (+) ou Covid (-).
Ils précisent dans un communiqué que « cette mesure limiterait considérablement la propagation du virus en Martinique ». « L’absence de diagnostic de masse et le confinement indifférencié des Martiniquais nous rendent aveugles et donc vulnérables contre l’ennemi viral ».
Selon eux, « l’insularité et la petitesse du territoire peuvent être un atout dans la gestion de cette crise ».
Suivant les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), ce collectif préconise un diagnostic de masse de la population martiniquaise. Pour eux, ce diagnostic de masse présente un triple avantage :