Aujourd’hui, les signes d’alerte de la maladie sont peu connus du grand public et des malades eux-mêmes. Ainsi, entre 400 000 et 700 000 personnes ignorent en souffrir.
Lorsque l’insuffisance cardiaque n’est pas diagnostiquée à temps, et donc pas prise en charge, les personnes atteintes s’exposent aux complications d’une maladie lourde de conséquences, avec un risque accru de décès et d’hospitalisations, dont certaines pourraient être évitables, mais aussi une dégradation importante de leur qualité de vie.
En conséquence, l’Assurance Maladie a décidé de lancer une importante campagne nationale de sensibilisation auprès du grand public pour faire connaître la maladie, les signes d’alerte et encourager les patients à consulter leur médecin en cas de doute.
Qu’est-ce que l’insuffisance cardiaque ?
On parle d’insuffisance cardiaque lorsque le cœur perd de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale. Il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d’oxygène et d’éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement. Lorsqu’elle n’est pas prise en charge, cette maladie peut engager le risque vital, dans les cas les plus graves.
Comment le cœur insuffisant s’exprime-t-il ?
Le cœur parle au travers de nombreux symptômes qui sont facilement détectables, si on les connaît.
De quels symptômes parle-t-on ? (infographie)
Un diagnostic précoce et une prise en charge rapide peuvent ralentir la maladie
Même si ces signes peuvent être associés à une autre maladie ou au vieillissement, il faut rester vigilant. Si l’on éprouve un ou plusieurs de ces symptômes, et notamment lorsque l’on a plus de 60 ans ou que l’on est atteint d’une maladie chronique, il s’agit peut-être d’insuffisance cardiaque. Un diagnostic précoce, couplé à une prise en charge globale, permet de freiner la maladie, d’éviter son aggravation. Il est donc fortement conseillé de consulter sans attendre son médecin généraliste.
Pour en savoir plus, lire le dossier complet « Insuffisance cardiaque ».