La Commission de l’OECO conclut une réunion de haut niveau pour préparer les négociations de l’OMC sur l’agriculture de 2021

Alors que les membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) font face à des revers dans le secteur agricole après des défis imprévus, la Commission de l’OECO a organisé de manière proactive une réunion de haut niveau pour préparer et renforcer les capacités des États membres la 12e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (CM12) prévue pour novembre / décembre 2021.
<< Le système commercial multilatéral continue d’être essentiel pour que nous puissions contribuer à l’élaboration de nouvelles normes internationales relatives à l’agriculture et au commerce. Collectivement, nous sommes tous mieux lotis en ayant un système fondé sur des règles, prévisible, juste et transparent. pour mener nos affaires en tant que communauté mondiale de souverains. Mais ces règles doivent tenir compte de nos préoccupations. «
Le ministre César a souligné que le secteur agricole est essentiel pour libérer le plein potentiel du développement socio-économique de la région, indiquant qu’en exploitant le potentiel du secteur, les besoins des habitants de la région peuvent être satisfaits.
Mme Jacqueline Emmanuel-Flood, directrice des affaires économiques et de l’intégration régionale de la Commission, s’est félicitée de l’opportunité et de l’importance de cette réunion, compte tenu notamment des vulnérabilités du secteur agricole et de la nécessité d’améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire. Elle a imploré les États membres de continuer à travailler en étroite collaboration avec la Commission et de présenter une approche unifiée à la prochaine conférence ministérielle de l’OMC.
Le Dr Brendan Vickers, conseiller et chef de la Section de la politique commerciale internationale au Secrétariat du Commonwealth a reconnu les développements importants qui ont exacerbé les défis commerciaux et les vulnérabilités de la région, tels que la perturbation de la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) et, plus récemment, la Éruptions volcaniques de la Soufrière à Saint Vincent et les Grenadines. Selon le Dr Vickers, la pandémie a eu un impact économique important sur les six pays du Commonwealth de l’OECO. Il a noté que sur la base d’une analyse menée par le Commonwealth, si la pandémie n’avait pas eu lieu, le produit intérieur brut (PIB) combiné de ces six pays aurait pu être jusqu’à 1,2 milliard de dollars de plus en 2020. Le Dr Vickers a en outre indiqué que si le aucune pandémie n’a eu lieu, les exportations mondiales de ces six pays en 2020 auraient pu être jusqu’à 800 millions de dollars EU plus élevées en termes absolus (soit environ 19 pour cent). Le Dr Vickers a conclu que ces réalités soulignent l’importance des négociations de l’OMC sur l’agriculture pour les petits États insulaires en développement (PEID) pour faire face aux effets du COVID-19 et d’autres chocs exogènes.
La réunion a bénéficié de l’expertise d’experts régionaux et internationaux de l’agriculture et du commerce, dont l’Ambassadeur John Deep Ford, ancien Ambassadeur du Guyana auprès de l’OMC et ancien Président du Comité de l’agriculture de l’OMC en session extraordinaire. Des représentants de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, du Secrétariat de la CARICOM, du Secrétariat du Commonwealth, de la Commission de l’OECO et de la Délégation permanente de la Jamaïque auprès de l’OMC ont également fait des exposés.
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