Dans un post sur LinkedIn, la sénatrice de La Réunion, Audrey Bélim, a fait part de sa volonté de voir une réforme de l’octroi de mer se faire dans la transparence totale et dans l’intérêt exclusif des Réunionnais. Après une réunion avec Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, qui a récemment publié un rapport sur l’octroi de mer, Mme Bélim a réaffirmé sa position : elle n’est pas contre une réforme, mais celle-ci ne peut se faire que si elle profite aux habitants de l’île.

La sénatrice a énuméré trois étapes essentielles à respecter avant toute réforme :

  • faire la transparence totale sur la formation des prix localement,
  • réaliser une étude d’impact sur l’évolution de la consommation, et
  • associer l’ensemble des Réunionnais à la réflexion.

Selon Mme Bélim, M. Moscovici s’est montré très attentif à leurs analyses et propositions, évaluant désormais de manière plus précise les enjeux que soulève cette question dans la société réunionnaise, qui reste fragile.

Dans les prochains jours, la sénatrice indique qu’elle formalisera une série de demandes urgentes auprès du gouvernement, notamment l’organisation d’une réunion avec les ministres concernés, la définition d’une mission du Préfet et de l’OPMR pour établir la transparence des prix, et la mise en œuvre de la Conférence Territoriale de l’Action Publique élargie. Pour Audrey Bélim, la réforme de l’octroi de mer est essentielle pour l’avenir de La Réunion, mais elle doit impérativement se faire dans la transparence et pour le seul intérêt des Réunionnais.

Partager.

Comments are closed.

Exit mobile version