Près de 250 triathlètes se presseront sur la ligne de départ du Madin Tri. Des concurrents locaux, nationaux, internationaux, pros ou amateurs. Ce dimanche à Sainte-Luce, le triathlon sera à l’honneur avec la deuxième édition de Madin Tri, l’occasion de découvrir un sport qui, depuis les Jeux Olympiques, gagne en popularité.
Le triathlon à fond la forme. On se prépare à un dimanche ultra sportif à Sainte-Luce. La discipline du jour le triathlon, ce sport qui associe natation, cyclisme et course à pied. Les Français ont d’ailleurs brillé aux derniers Jeux Olympiques. Cassandre Beaugrand s’était illustrée en devenant championne olympique et Léo Bergère s’octroyait une médaille de bronze. Dimanche, la commune de Sainte-Luce recevra la deuxième édition du Madin Tri. Plus de 241 participants sont attendus sur la ligne de départ, des pros comme des amateurs. Un engouement mondial qui se répercute jusque dans le territoire puisque 150 triathlètes martiniquais feront partie de l’aventure. Les voisins de la Guadeloupe ne sont pas en reste. Une cinquantaine de participants du Papillon viendront relever le défi de Madin Tri. Autriche, Pays-Bas, Saint-Martin, Australie cette édition aura véritablement une touche internationale.

80 bénévoles sont mobilisés pour le bon déroulement des épreuves. En sa qualité de président de la ligue de triathlon de Martinique, Boris Odry assure que la ligue assure de sa présence à cette manifestation mais également pour la troisième édition qu’il espère voir se dérouler.
Ce dimanche est aussi l’occasion de découvrir ce sport. Ainsi, Boris Odry invite le public à venir nombreux encourager les athlètes. « Nous sommes vraiment dans cette dynamique avec cette événement de montrer aux Martiniquais le triathlon et de faire venir chez nous tout un panel d’athlètes avec plusieurs formats qui permettent tout aussi bien aux débutants qu’aux professionnels de venir sur nos belles routes », insiste Boris Odry.

Il sera aussi question de compétition deux titres de champion de Martinique sont en jeu. Le premier sur le format M qui correspond au format olympique et L half Iron Man, un effort entre 4 et 7heures pour les derniers.
Ses yeux bleus perçants ont l’arrivée du Madin Tri dans le viseur. Justine Guérard, triathlète française fait partie des professionnels qui participeront à la course de dimanche, un excellent moyen de commencer la saison. « J’espère me faire plaisir et pouvoir montrer les progrès que j’ai faits cet hiver », raconte-t-elle. Son objectif de la saison est de se qualifier pour l’Iron Man d’Hawaii. « Le climat des deux sites, Hawaii et la Martinique sont un peu similaires. Ca peut être une bonne préparation. »

Cette première course de la saison est l’occasion pour elle et les autres concurrents professionnels de jauger leur niveau. « Ca va être une belle bataille », complète le Français, Thomas Navarro. L’amplitude thermique entre la Martinique et l’Europe n’a pas échappé aux concurrents particulièrement au triathlète hollandais, Giel Meesen : « Je suis allé courir ce matin. Les sensations sont bien différentes de celles que j’ai aux Pays-Bas. »

La plage de Corps de garde, à Sainte-Luce sera, dimanche le centre névralgique de Madin Tri. Le village d’arrivée et de départ s’installe sur cette plage. Les athlètes partiront nager sur le plan d’eau de Corps de garde. Ils feront la transition entre la natation et le vélo sur cette même plage. A vélo, pour le plus long des formats, c’est jusqu’au rond point d’Annette au Marin puis rallieront le rond-point de Vatable aux Trois-Îlets. « Pour attirer les athlètes internationaux, il faut leur offrir de bonnes conditions. Ici, elles sont quasiment idéales. On est au début du Carême mais il ne fait pas trop chaud », assure Manuel Thibault, vice-président du Madin Tri.
Pour les organisateurs, le Madin Tri est une aubaine pour le territoire et une occasion unique de faire la promotion de cette discipline Olympique. « Malgré la prédominance du football et du cyclisme, me triathlon a en Martinique le vent en poupe. » L’effet JO n’y serait pas étranger. « Nous avons des clubs qui ont énormément grossi en termes de licenciés cette année », conclut Manuel Thibault.
Laurianne Nomel