En Chine, leur population a diminué de moitié en l’espace de vingt ans
Chaque année, plus de cinq millions d’ânes sont abattus pour fabriquer de l’eijao, un médicament issu de la médecine traditionnelle chinoise. D’après un rapport datant de 2019 de l’organisation caritative internationale The Donkey Sanctuary, la moitié de la population mondiale d’ânes pourrait disparaître dans les prochaines années en raison de la demande grandissante de ce médicament traditionnel chinois.
UN PRODUIT TRADITIONNEL CHINOIS
L’eijao est utilisé en Chine depuis des milliers d’années. Il s’agit d’une substance gélatineuse fabriquée à partir de peau d’âne, qui est ajoutée dans des aliments, des boissons ou encore des produits de beauté. D’après la médecine traditionnelle chinoise, cette substance est censée guérir des maux tels que l’anémie et la mauvaise circulation sanguine. Cependant, nous n’avons quasiment aucune preuve scientifique de son efficacité.
Ces dernières années, la demande d’eijao n’a pas cessé de croître. En Chine, la population d’ânes aurait diminué de moitié en l’espace de vingt ans. Leur nombre serait notamment passé de 11 millions à 6 millions en 20 ans dans le pays asiatique. En outre, leur population au Brésil a diminué de 28 % depuis 2007. Au Botswana et Kirghizistan, les populations ont également diminué respectivement de 37 % et 53 %.