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La France voit les choses en grand pour les JO de Paris 2024. L’une des principales problématiques est le désencombrement de la circulation routière.


Ehang taxi volant

© Ehang

Boeing, Rolls-Royce, Ehang, ou encore Uber, sont des sociétés qui partagent toutes un objectif en commun : le déploiement de taxis volants. Au cours du CES 2020, Uber annonçait sa volonté de lancer ses premiers taxis volants en 2023, tandis que son concurrent chinois Ehang a validé un premier essai public il y a plus de 6 mois. Si toutes ces sociétés sont américaines ou chinoises, la French Tech compte bien tirer son épingle du jeu dans ce domaine, en comptant notamment sur une start-up basée à Annecy qui porte le nom de “SeaBubbles”.

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Île-de-France cherche par tous les moyens à proposer une fluidité exemplaire dans les transports. De ce fait, les taxis volants deviennent une piste de plus en plus sérieuse qui pourrait être envisagée par l’organisation de l’événement. Dès aujourd’hui, les grands noms cités précédemment s’affairent pour tenter de proposer la meilleure solution et éventuellement être sélectionnés pour faire partie de cet événement international.

Quelles sont les entreprises retenues ?

La France commence déjà à répartir les rôles pour que ce projet soit une réussite en tous points. Concernant la construction de ces véhicules volants, la tâche a été attribuée à Airbus et Safran. Airbus qui développe de son côté son propre taxi volant “CityAirbus” qui embarque un moteur Rolls-Royce. Selon les premières informations, un constructeur chinois et un opérateur de système à hydrogène singapourien devraient également prêter main-forte au développement de ces véhicules. Pour le moment, impossible d’en savoir plus sur le nom des entreprises asiatiques sélectionnées.

Concernant le pilotage et la maintenance de ces appareils, il semblerait que cette tâche ait été confiée à Dassault Falcon Services et Air France. Quant aux systèmes anticollisions, c’est Thalès qui a été missionné pour que tout se déroule sans accidents. Il faut également songer aux infrastructures terrestres qui serviront à accueillir les voyageurs et évidemment à recharger ces taxis électriques. Pour cela, une société suisse aurait été retenue.

Pour un projet de cette envergure, 2024 c’est demain. De ce fait, les premiers tests auront lieu dès cet été à l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin. Des pistes de décollage à la verticale seront progressivement implantées en Île-de-France pour anticiper l’après JO et continuer à utiliser cette technologie.

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